La Rédaction
Démocratie Participative
21 avril 2025
En ce 21 avril sacré, nous fêtons la fondation de Rome par Romulus !
Rome fête aujourd’hui les 2778 ans de sa fondation légendaire !
Des célébrations sont prévues toute la journée ! pic.twitter.com/bCN9LGB4Ix
— Imperator Quintus 🏛 (@QuintusFrl) April 21, 2025
Revenons sur ce mythe fondateur de l’Europe.
Georges Dumézil, dans son analyse de la trifonctionnalité aryenne, analyse le mythe de la fondation de Rome comme une expression des trois fonctions aryennes : la souveraineté (première fonction), la force guerrière (deuxième fonction) et la fécondité/productivité (troisième fonction) qui s’incarnent respectivement dans la classe sacerdotale, la classe combattante et la classe productive. Le mythe, centré sur Romulus et Remus, reflète cette structure sociale et idéologique.
Romulus incarne la fonction souveraine, à la fois religieuse et politique. Son lien avec les dieux, fils de Mars, guidé par des augures, et son rôle de roi-fondateur établissant les institutions romaines (sénat, cultes) illustrent la légitimité sacrée et l’autorité.
La dimension martiale est présente dans les conflits du mythe, comme l’affrontement entre Romulus et Remus ou le rapt des Sabines. Romulus, en tant que chef guerrier, organise la défense et l’expansion de Rome, symbolisant la force militaire nécessaire à la survie de la cité.
Le rapt des Sabines et l’intégration des populations voisines assurent la pérennité de Rome par la reproduction et l’alliance. Cette fonction est aussi visible dans les récits de prospérité agricole et démographique sous Romulus.
Dumézil voit dans la rivalité entre Romulus et Remus une tension entre les fonctions : Remus, lié à la troisième fonction par son impulsivité et son lien avec le peuple, est sacrifié pour permettre l’ordre souverain de Romulus.
Ainsi, le mythe structure la société romaine autour de ces trois piliers, reflétant une vision aryenne de l’équilibre social.
Le titre de « souverain pontife » — summus pontifex ou « pontifex maximus » — trouve ses racines dans la Rome antique, bien avant l’émergence du christianisme. Son adoption par les papes est un processus graduel, marqué par une appropriation symbolique et politique.
Dans la religion romaine antique, le pontifex maximus était le grand prêtre à la tête du Collegium Pontificum (collège des pontifes), l’institution religieuse la plus prestigieuse. Ce collège supervisait les pratiques religieuses publiques, l’établissement du calendrier sacré, l’entretien des temples, et des rituels comme les sacrifices. Les pontifes étaient également chargés de l’entretien du pont sacré sur le Tibre (pons Sublicius), d’où l’étymologie probable du terme pontifex (« faiseur de ponts », de pons = pont et facere = faire), bien que certains, comme Varron, proposent une origine liée à posse (pouvoir) et facere (faire), signifiant « celui qui peut accomplir » des rites sacrés.
Pont actuel sur le site du pons Sublicius
Le pontifex maximus était une figure d’autorité religieuse suprême, souvent issue de l’élite patricienne (jusqu’en 254 av. J.-C., quand un plébéien accéda à la charge). À partir de l’époque impériale, ce titre fut systématiquement porté par les empereurs romains, dès Auguste, combinant ainsi pouvoir religieux et politique. Il conférait un contrôle sur les cultes officiels, le recrutement des prêtres (comme les vestales), et la gestion des augures ou des livres sibyllins.
Auguste, premier empereur de Rome, en tenue de Grand Pontife
Le titre incarnait le rôle de médiateur entre les dieux et les hommes, le pontife étant vu comme un « bâtisseur de ponts » symbolique entre le sacré et le profane.
Après le coup d’état chrétien et la christianisation de l’Empire romain au IVe siècle, les détenteurs du pouvoir sémitique, comme Constantin Ier, continuèrent à porter le titre de pontifex maximus, malgré leur adhésion au christianisme, car il symbolisait leur autorité sur les affaires religieuses. Cependant, en 382-383, l’empereur Gratien, sous l’influence du christianisme devenu religion d’État, abandonna officiellement ce titre, marquant la fin de son usage dans le contexte païen.
Le titre de pontifex maximus ne fut pas immédiatement adopté par les évêques de Rome. Ce n’est qu’à partir du Ve siècle que le terme summus pontifex commença à être utilisé pour désigner certains évêques chrétiens, notamment en raison de leur rôle de soi-disants médiateurs spirituels. Le pape Gélase Ier (492-496) est l’un des premiers à être associé à ce titre, bien que de manière non exclusive, lors du synode romain de 495.
L’usurpation du titre summus pontifex ou pontifex maximus aux papes s’affirma progressivement. En 642, le pape Théodore Ier reprit officiellement le titre de pontifex maximus, dans un contexte où l’Église cherchait à asseoir son autorité face à l’Empire byzantin. Toutefois, ce titre retomba en désuétude jusqu’au VIIIe siècle, quand summus pontifex devint plus courant pour désigner l’évêque de Rome. À partir du XIe siècle, sous l’impulsion de réformes comme celles de Grégoire VII, le titre devint une prérogative exclusive du pape, symbolisant sa suprématie spirituelle et temporelle.
Le titre de pontifex maximus fut pleinement repris par les papes à partir de la Renaissance (fin du XIVe siècle, notamment sous Boniface IX, 1389-1404), dans un contexte humaniste où l’Église, vacillante face aux percées de la Renaissance, revendiquait une continuité avec l’héritage romain antique.
Ce transfert reflète la volonté des papes de s’approprier le prestige et l’autorité de l’empire romain, en se présentant fallacieusement comme les successeurs non seulement de l’apôtre Pierre (de son véritable nom Shim’on bar Yonah), mais aussi des institutions spirituelles de la Rome antique qu’ils ont voulu détruire.
Jorge Bergoglio, évêque de Rome, est le premier pape à mourir un 21 avril, un lundi de Pâques, lendemain du mythe de la « résurrection » de Yeshoua (dit le Nazaréen).
Les Aryens y verront la marque du Fatum.
Le jugement a été rendu, la fin de l’occupation de Rome par le sémitisme a été symboliquement prononcée.
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