73% des Français déclarent que l’Amérique n’est plus un allié

La Rédaction
Démocratie Participative
05 mars 2025

Les droitardés matrixés par Mumbaï Musk sont à fuir comme la peste.

Ces gens vivent dans leur bulle algorithmique et essayent de nous faire soutenir le bouffon orange contre nos intérêts les plus évidents et les plus immédiats.

Ça me rappelle le délire sectaire pro-Zemmour de 2022.

C’est complètement marginal et toxique.

BFMTV :

Comme plusieurs figures politiques telles que François Hollande ou Olivier Faure, 73% des Français estiment aujourd’hui que les États-Unis ne sont plus un allié de la France, selon un nouveau sondage « L’Opinion en direct », piloté par l’institut Elabe pour BFMTV et publié ce mardi 4 mars. Et ils sont 76% à craindre une propagation du conflit militaire au-delà des frontières ukrainiennes, voire 64% jusqu’aux frontières françaises. À noter que cette inquiétude est stable depuis juin 2024.

Près de trois Français sur quatre se disent également « choqués », dont 39% « très choqués », par l’altercation qui a eu lieu entre le président américain et son homologue ukrainien au sein du Bureau ovale devant la presse vendredi 28 février. Donald Trump, appuyé par son vice-président J.D Vance, a accusé Volodymyr Zelenksy de ne pas être assez « reconnaissant » envers les États-Unis, de « jouer avec la troisième guerre mondiale », et l’a menacé de le « laisser tomber ».

Pour 59% des personnes interrogées, le 47e président des États-Unis est responsable de cette altercation. Seules 8% imputent la faute à Volodymyr Zelenksy, quand 19% pointent du doigt les deux dirigeants.

Les Américains sont des fauteurs de guerre. Partout où ils débarquent, ils sèment la mort.

Le cas de l’Ukraine est particulièrement sinistre.

D’ordinaire, ces gens poignardent leurs vassaux dans le dos, pas à la télévision.

Être pour ou contre Zelensky n’a rien à voir là-dedans. Les gens n’aiment pas les lâcheurs, ni les coups de poignard dans le dos. Cela dépasse la guerre actuelle, c’est un réflexe universel. Personne en France ne s’identifie à la bassesse répugnante de Trump, peu importe qu’il veuille se désengager d’Ukraine ou pas.

Attacher publiquement les mains dans le dos du gars qu’on a poussé dans le ring puis l’insulter en exigeant qu’il dise merci ne sera jamais payant dans l’opinion.

Jamais.

En dernière analyse, c’est le pays de Trump, l’Amérique, qui a créé ce merdier, et Zelensky a agi dans le cadre d’une alliance (suicidaire) avec elle. C’était absolument fou pour les Ukrainiens de s’allier avec de tels truands, mais c’est la situation actuelle.

Les Français le comprennent enfin suite à ce spectacle de Trump.

Et du coup, ils comprennent que cet état ennemi nous ferait exactement la même chose dans les mêmes circonstances.

C’est la raison pour laquelle ils concluent, à raison, que les USA ne sont pas des alliés, mais des adversaires.

Zelensky, victimisé, en récolte forcément les bénéfices dans l’opinion.

Le président ukrainien a plus largement une bonne image au sein de la population française. 65% des sondés disent avoir une « bonne image » contre 34% une « mauvaise image ». Au contraire, Vladimir Poutine et Donald Trump sont à la peine: 86% ont une mauvaise image du maître du Kremlin et 80% ont une mauvaise image du milliardaire républicain.

Je regrette que Vladimir Poutine ait une mauvaise image, mais on ne peut pas défaire 25 ans de propagande anti-russe aussi aisément.

Et puis les gens ne connaissent pas vraiment les raisons profondes de la guerre en Ukraine, le rôle des USA dans cette catastrophe, et pourquoi la Russie n’a fait que réagir face à un projet de déstabilisation pensé depuis des décennies.

En outre, peu importe la légitimité de l’opération russe, les gens restent fixés sur l’idée que franchir une frontière de l’état voisin est un acte de guerre injustifiable, peu importe le contexte.

Bref, il y a un contexte qui explique cette impopularité.

Pour le truand orange, c’est le résultat de sa politique : menace d’annexion armée contre le Groenland danois, sauvage guerre commerciale contre l’Europe, provocations permanentes et incohérentes, vulgarité absolument répugnante d’un octogénaire mégalomane, scam à la crypto, frasques à répétition.

NOW – Trump sur la prise du Groenland : « Je pense que nous allons l’obtenir, d’une manière ou d’une autre, nous allons l’obtenir ».

NOW – Trump on taking Greenland: « I think we’re gonna get it—one way or the other we’re gonna get it. » pic.twitter.com/V3ZK81gRCK

— Disclose.tv (@disclosetv) March 5, 2025

Et, le clou du spectacle, son projet hollywoodien de « Riviera » génocidaire qui fait certainement rêver les séfarades de CNews, mais pas les Français qui restent des gens doués de moralité élémentaire.

Ce torrent de vomissures hébraïques est simplement trop répugnant pour nous, Européens civilisés.

Nous avons des défauts, mais pas celui du mauvais caractéristique de l’Amérique juive.

Je disais hier que Marine Le Pen découvrirait rapidement que courtiser le bouffon orange était la recette pour un désastre dans l’opinion.

Après ses errements récents en faveur de Trump à l’Assemblée, ne prenant même pas la peine de dénoncer la guerre commerciale déclenchée contre l’économie française et préférant attaquer les Allemands à la place à propos de leurs voitures (?!), quelqu’un lui a finalement expliqué que l’autisme souverainiste pro-Trump l’entraînerait vers la marginalisation rapide.

Elle a convenu à quel point elle était en décalage avec le sentiment général et compris que Trump était hyper toxique.

INFO LE FIGARO – Marine Le Pen change de ton vis-à-vis de l’administration Trump.
→ https://t.co/y51oO0Jmr1 pic.twitter.com/PW13MUzZ3l

— Le Figaro (@Le_Figaro) March 4, 2025

Il ne s’agit pas du soutien à la guerre en Ukraine, mais de l’image que Trump renvoie en désarmant un pays allié que l’Amérique a froidement poussé dans la guerre.

Ce cynisme est tout simplement invendable.

Marine Le Pen convient donc qu’il faut arrêter la guerre, négocier avec la Russie, mais pas avec les méthodes de truand qu’emploie Trump pour se laver les mains du merdier sanglant que son pays enjuivé a généré en premier lieu.

Ça me semble équilibré.

Je reste cependant convaincu qu’il faut agressivement isoler l’Amérique du continent européen, chasser ces fauteurs de guerre d’Europe, saboter toutes leurs positions, systématiquement.

Bref, défaire 1945 par tous les moyens.

Cette verrue sémitique monstrueuse n’a plus sa place de ce côté de l’Atlantique. Cela doit être un axe permanent de toute politique.

En plus donc de la main tendue à la Russie, l’autre axe indispensable pour l’Europe du 21e siècle.

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