Béziers : interpellation du Marocain Allal El Mourabit coupable de 3 meurtres d’agriculteurs espagnols

Leutnant
Démocratie Participative
26 mars 2025

 

🚨 🇫🇷🇪🇸La police française a remis aux autorités espagnoles le tueur en série et terroriste marocain qui a assassiné trois agriculteurs en Navarre et en Catalogne en 2023 et 2024, qui était recherché et arrêté mardi dernier à Béziers, en France.

 

H24info.ma :

Les autorités françaises ont arrêté mardi Allal El Mourabit à Béziers, dans le sud de la France. Cet Espagnol d’origine marocaine est accusé du meurtre de trois agriculteurs en Espagne entre fin 2023 et début 2024.

Condamné en 2018 à deux ans et demi de prison par l’Audience nationale espagnole pour avoir tenté de rejoindre Daech en Syrie, Allal El Mourabit a de nouveau été jugé en 2020 pour endoctrinement jihadiste via les réseaux sociaux. Acquitté à l’époque, il était toutefois soumis à une liberté surveillée avec port d’un bracelet électronique.

En septembre 2023, quelques semaines avant son premier meurtre, il a disparu au Pays basque après avoir retiré son bracelet. Selon les enquêteurs, les assassinats n’auraient cependant aucun lien avec un motif djihadiste.

Considéré présentement comme l’auteur présumé de trois homicides commis à Tudela, Ribaforada (Navarre) et Vilanova de la Barca (Segrià) entre 2023 et 2024, Allal El Mourabit faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen pour triple homicide depuis le 21 mars 2024.

Entre novembre 2023 et janvier 2024, trois meurtres brutaux ont été perpétrés dans des zones rurales espagnoles. Le 22 novembre 2023, un premier agriculteur est tué à Tudela (Navarre) à coups de machette. Une deuxième victime, un agriculteur de 80 ans, est retrouvée morte à Ribaforada (Navarre) le 21 décembre. Et le 5 janvier, un homme de 84 ans est assassiné à Vilanova de la Barca (Catalogne).

Après plusieurs mois de cavale, Allal El Mourabit a été localisé et arrêté dans le quartier du Faubourg à Béziers, à 280 kilomètres de la frontière espagnole. L’opération a nécessité l’intervention conjointe de la Garde civile espagnole, des Mossos d’Esquadra (police catalane) et de la police nationale espagnole.

Lors de son interpellation, le fugitif a opposé une forte résistance, obligeant la police française à utiliser un pistolet paralysant. Trois agents ont été blessés.

Deux voitures Opel Corsa ont permis de relier les trois affaires. L’une d’elles a été retrouvée près de la dernière scène de crime, et il a été confirmé qu’elle avait été volée à la deuxième victime.

La deuxième voiture était celle que le suspect avait volée à la dernière victime et dans laquelle il s’était enfui vers la France via Andorre. Les enquêteurs ont localisé le véhicule quelque temps plus tard à Béziers (France), où l’accusé a finalement été interpellé.

Une analyse approfondie des véhicules et des scènes de crime a permis aux spécialistes de la police de récupérer des cellules épithéliales de l’agresseur, ce qui leur a permis d’obtenir son profil génétique et, par la suite, de l’identifier.

De plus, la surveillance par caméra de sécurité dans les zones rurales où il était connu pour se déplacer a permis d’établir une image de l’agresseur. Tout cela a été transmis à la police française, qui a réussi à le localiser et à l’arrêter mardi dernier.

Selon des sources proches de l’enquête citées par El Pais, El Mourabit n’avait aucune occupation connue et, comme lors des derniers mois passés en Espagne, il errait et passait la nuit où il le pouvait. Il attend désormais sa libération du tribunal de première instance et d’instruction n° 3 de Tudela, qui traite l’affaire.

Le passé djihadiste d’El Mourabit remonte à 2014, lorsqu’il a été détecté pour la première fois en Turquie alors qu’il tentait prétendument d’entrer en Syrie. Une fois en Turquie, il aurait, selon la même source, posté un message sur l’un de ses huit profils Facebook, disant: «Est-ce que quelqu’un sait comment contacter Daech ou le Front Al-Nosra [considéré comme la branche syrienne d’Al-Qaïda]?».

Lors d’un deuxième voyage, en juillet 2016, il a été intercepté à 30 kilomètres de la frontière syrienne et expulsé vers l’Espagne. En décembre de la même année, alors qu’il était chauffeur routier professionnel, il a été arrêté à Irun (Gipuzkoa, une des trois provinces de la communauté autonome du Pays basque) alors qu’il conduisait un camion lourd. Les forces de l’ordre craignaient qu’il n’utilise le véhicule pour commettre un attentat.

Pourquoi les tueurs en série maghrébins se réfugient-ils chez Robert Ménard ?

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