Ce milliardaire veut remigrer les allogènes, mais ne sait pas comment se débarrasser de la femme de gauche Le Pen

La Rédaction
Démocratie Participative
18 février 2025

Les gens sont lassés de la catastrophique Marine Le Pen

J’en parle depuis quelques temps : le capital ne veut pas de l’horrible Marine Le Pen, et pas davantage du très pâle Bardella.

Il semble, hélas, que les planètes s’alignent en faveur de Retailleau et plus marginalement de la perfide Knafo.

Le Monde :

Le premier est entrepreneur. Milliardaire longiligne, exilé fiscal en Belgique mais « patriote » revendiqué. Radicalement anti-IVG, partisan d’une forme de « remigration », admirateur d’Elon Musk. Son président idéal s’appelle Bernard Arnault, mais son homme du moment est Bruno Retailleau. Plus tard, il aimerait être sanctifié. Le second est financier. Millionnaire à la barbe entretenue, « enraciné » à Versailles et en Normandie. Il se présente comme raisonnable en toute chose. Sa présidente idéale s’appelle Marine Le Pen. Plus tard, il sera son ministre de l’économie.

François Durvye

Dans le civil, le second, François Durvye, travaille pour le premier, Pierre-Edouard Stérin. En politique, leurs champions ne sont pas les mêmes et tous deux assurent qu’ils agissent isolément. L’important est qu’ils mènent une opération d’influence cohérente, visant un seul et même but : porter au pouvoir le national-libéralisme par le biais d’une alliance entre la droite gaulliste et l’extrême droite. Pour cela, il importe de radicaliser l’opinion de droite et de rendre le programme économique du Rassemblement national (RN) plus acceptable par elle. Une entreprise qui n’en est qu’à ses balbutiements et se heurte aux réticences de la principale chance de victoire de ce camp à l’élection présidentielle : Marine Le Pen. Mais qui pourrait bien, à terme, décider du destin politique du pays.

Pierre-Édouard Stérin

Pierre-Edouard Stérin, l’un des plus gros investisseurs de France, est devenu « le » milliardaire dont le nom bruit au sein de toutes les élites politico-économiques. Dans les nouveaux locaux d’Otium, son fonds d’investissement, ne défile plus seulement la bourgeoisie versaillaise mais aussi d’anciennes figures sarkozystes, de François Fillon à Claude Guéant, ou les grands patrons ouverts à l’extrême droite, Vincent Bolloré ou Henri Proglio. Les milieux d’affaires regardent avec circonspection cet autodidacte gameur et ultraconservateur, Asperger autodiagnostiqué.

Reste que le fondateur de Smartbox, catholique excentrique connu pour noter tous ses interlocuteurs sur 10 et avoir déshérité ses enfants, est bel et bien devenu l’un des grands « réseauteurs » des droites radicales. Après s’être longtemps contenté de mettre sa fortune dans son Fonds du bien commun, mêlant charité catholique, éducation traditionnelle et défense d’une identité française figée dans le passé, l’entrepreneur dévoile désormais ses ambitions politiques, avec l’intention de pousser les idées libérales et identitaires en France.

Pour travailler chez Otium, dans les salles Valmy, Tolbiac ou Orléans, célébrant les grandes victoires militaires françaises, les préférences politiques ne sont pas demandées ; mais il est bien vu d’être « aligné » : libéral, catholique et très à droite. L’essentiel, toutefois, reste de sortir d’une grande école de commerce, d’avoir enchaîné sur un grand cabinet de conseil (McKinsey ou Boston Consulting Group, recommandés) et d’être noté 9 par le propriétaire, qui se fait fort d’embaucher des profils qu’il estime supérieurs à lui – il se donne 7. A la tête de la structure, depuis 2022 : François Durvye, qui a fait décoller la fusée et lui promet un rendement de 25 % par an. C’est son travail de jour. Le reste du temps, ce polytechnicien, décrit comme brillant, très sûr de lui, idéologue, cultivé, murmure à l’oreille de Marine Le Pen et de Jordan Bardella pour réorienter leur programme économique. Il aide aussi à structurer leurs équipes en vue de 2027. Le compagnonnage dure depuis quatre ans.

Dimanche 9 juin 2024. Le RN écrase les élections européennes et Emmanuel Macron dissout l’Assemblée nationale, entrouvrant les portes de Matignon à Jordan Bardella. C’est soir de fête pour François Durvye, parmi les quelques privilégiés vivant la soirée électorale avec Marine Le Pen et son jeune dauphin. Pierre-Edouard Stérin, lui, s’alarme, sur une boucle WhatsApp restreinte : comment empêcher le RN de gagner ? « C’est un parti de gauche ! », s’agace-t-il souvent, comme il le confirme au Monde : « Sur l’économie et les sujets sociétaux », par exemple.

C’est davantage un parti d’extrême-gauche au point où nous en sommes.

La déjà nullissime Marine Le Pen n’a pas pu s’empêcher de s’entourer d’un nouvel homosexuel « souverainiste » en remplacement de Philippot pour infliger ses élucubrations de gauche sur tous les sujets.

C’est plus fort qu’elle.

Je parle du ci-devant Tanguy, tante parfaitement infecte par ailleurs.

On lui doit la défense passionnée des associations marxistes pro-migrants ou les cris d’orfraie du RN à chaque fois que l’on évoque les retraites faramineuses des boomers.

C’est atroce.

Alors, François Durvye s’emploie à le rassurer, comme il rassure les chefs d’entreprise : le programme du RN sera probusiness et coupera dans les dépenses de l’Etat. De fait, sous son impulsion, le programme économique du parti a déjà largement évolué dans un sens antiredistributif et plus favorable aux grandes entreprises. « Il n’y a rien d’antilibéral là-dedans ! », se félicite-t-il en brandissant le livret économique du parti, qu’il devait présenter aux parlementaires, avant de laisser sa place au « M. Economie » des députés RN, Jean-Philippe Tanguy. L’estime mutuelle est toute relative : « Il a plus de sens politique que moi, mais j’ai la prétention d’avoir touché l’économie de façon plus profonde. »

Tanguy n’a aucun sens politique.

Quelqu’un qui zozote tout en faisant des prouts ne peut pas avoir de sens politique.

Au Monde, il fait la liste des mesures à faire évoluer pour améliorer le programme du RN, selon lui : supprimer la taxe sur les rachats d’action ou la TVA à 0 % sur les produits de première nécessité, discuter d’une dose de capitalisation dans le régime des retraites.

Imaginez les trésors de patience et de prudence qu’il faut développer pour oser quelques mesures d’économie marginales de ce genre sans craindre d’être viré par l’alcoolo-tabagique, virulemment acquise aux thèses de Mélenchon.

Il faut pulvériser l’état-providence, le thermo-nucléariser et fusiller ce qu’il reste d’assistés après l’opération.

C’est impossible à dire au RN, toute la camarilla dirigeante est déterminée à nourrir les allogènes, les cas sociaux et les retraités pour l’éternité avec l’argent des travailleurs.

Depuis quelques mois, le capitalisme français lui transmet ses demandes : « On me dit qu’il faut continuer de faire évoluer cette famille politique, qu’elle se structure, qu’elle se professionnalise, pour que le jour où elle arrive au pouvoir, elle ne foute pas le bordel. » Après la dissolution de l’Assemblée, des patrons du CAC 40 l’ont contacté, ainsi que Pierre-Edouard Stérin, pour discuter avec les dirigeants d’extrême droite. Un niveau auquel Marine Le Pen n’avait jamais eu accès.

Si l’économie l’a amené dans le premier cercle de la triple candidate à l’élection présidentielle, « ce n’est pas son moteur », assure un pilier de la galaxie Stérin qui le connaît bien. « C’est l’immigration. » François Durvye ne dédaigne pas réseauter avec des figures de l’extrême droite xénophobe, comme le sénateur (ex-Reconquête !) Stéphane Ravier ou le théoricien identitaire Jean-Yves Le Gallou, bien qu’il réfute toute proximité idéologique. Et, dans sa promotion de Polytechnique, personne n’a oublié la faconde et l’assurance de cet étudiant en veste Barbour et écharpe blanche : charismatique, proche des officiers encadrants, il traîne à sa suite une dizaine de jeunes étudiants catholiques intégristes et ouvertement xénophobes. Il fréquente alors, comme il le confirme, quelques réunions de l’Action française avec ses amis. « Je trouvais cela marrant, mais ce n’était pas mon courant de pensée, dit-il aujourd’hui. Je ne pense pas avoir tenu de propos doctrinal à l’époque. » Après avoir frayé avec les jeunes du mouvement de Philippe de Villiers, en ligne avec un souverainisme eurosceptique farouche, il mettra de côté la politique partisane de longues années.

Que cherche désormais ce quadragénaire riche à millions ? Lui assure qu’il était programmé pour être ministre de l’économie de Jordan Bardella, se partageant Bercy avec un ancien haut fonctionnaire, chargé du budget. « Il a une intelligence conceptuelle, humaine et politique, loue son ami Alexandre Pesey, fondateur de l’Institut de formation politique (IFP), école à destination des jeunes engagés à droite et qui a failli intégrer les locaux d’Otium. Il a acheté Le Pen à la baisse quand tous les gens de son milieu social achetaient François-Xavier Bellamy [député européen Les Républicains, LR] ou Eric Zemmour. Il sent que c’est le bon investissement et il est très patient. »

Il faut avoir une tendance suicidaire pour miser sur cette femme affreuse.

Son libéralisme classique – il est membre du conseil d’administration de l’organisation anti-impôts Contribuables associés – reste cependant loin des canons marinistes, historiquement méfiants de la loi du marché et de la théorie du ruissellement. « C’est du reaganisme pur, ces gens-là ne comptent que sur la croissance pour résorber la dette », s’agace Jean-Philippe Tanguy, inquiet qu’à terme « il n’y ait plus de mesure programmatique pour justifier [leur] ligne sociale ».

Dans le proche entourage de Marine Le Pen, on insiste sur l’influence relative de ce conseiller qui ne dédaigne pas être sorti de l’ombre. « Notre ADN n’est pas libéral et notre conscience sociale est un argument très fort, affirme Sébastien Chenu, vice-président du RN et député du Nord. Si François Durvye faisait la ligne du parti, cela se saurait. » Un conseiller de la candidate à l’élection présidentielle estime que le parti et ses adhérents pèseront, in fine, plus lourd dans les choix programmatiques.

La France est un état soviétisé, tiers-mondisé, en banqueroute et ces gens réclament « une ligne sociale » – c’est-à-dire plus de dettes pour arroser des rentiers.

Nous sommes chez les fous.

Dans les moments-clés, la campagne présidentielle de 2022 ou les législatives éclair de juin 2024, le dirigeant d’Otium a pourtant l’oreille de Marine Le Pen. Il détient aussi sa maison, depuis qu’il a acquis auprès d’elle le manoir familial de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), associé à Pierre-Edouard Stérin. Jusqu’où le milliardaire suivra-t-il son bras droit dans son soutien à Mme Le Pen ? La thèse divise les connaisseurs du duo, particulièrement depuis que le milliardaire se répand pour affirmer qu’il veut servir la droite libérale et rien d’autre.

François Durvye répond que « la convergence de nos aspirations est cohérente ». Si Marine Le Pen est élue présidente de la République, « cela paraîtra évidemment à Pierre-Edouard d’être un cas sous-optimal, mais ce sera une bonne nouvelle quand même ». M. Stérin dit avoir apprécié, lors de la préparation des élections législatives, que Marine Le Pen se montre « extrêmement opportuniste, au bon sens du terme, en étant prête à nommer des gens compétents pour diriger le pays et pas ses amis ».

Après son premier déjeuner avec Jordan Bardella, à l’automne 2023, le milliardaire était rentré furieux : « Ça ne va pas du tout ! Le Pen était nul et Bardella, ce n’est pas beaucoup mieux. Il faut qu’on crée un nouveau parti, ils ne gagneront jamais ! » A ses yeux, le binôme aux manettes de l’extrême droite incarne le pire de la politique : des responsables n’ayant jamais travaillé ou presque, et s’entourant de conseillers médiocres pour n’être pas menacés.

Je me tue à le dire.

La moindre mention du nom de Pierre-Edouard Stérin crispe d’ailleurs Marine Le Pen, qui a passé sa vie à tenir à distance les catholiques d’extrême droite… mais finit entourée par deux d’entre eux, M. Durvye et le secrétaire général du groupe RN à l’Assemblée, l’indispensable Renaud Labaye. « Ce n’est pas qu’elle se méfie des conservateurs, car elle sait qui ils sont, corrige Sébastien Chenu. On sait que certains nous font aujourd’hui des sourires mais qu’au moindre Retailleau arrivé, ils tourneront casaque. »

C’est juste.

Le capital préfère la droite affairiste, sauf quand un fasciste qui a le véritable sens de l’État sait remettre l’économie au service du peuple et de la race, fort du soutien populaire.

C’est toujours un équilibre à trouver.

Mais ce qui chiffonne réellement Chenu, comme l’affreuse Marine Le Pen, c’est que les « conservateurs » n’aiment pas les fiottes, ni les femmes de mauvaise vie.

C’est vrai. Le ministre de l’intérieur est le nouveau chouchou du fondateur de Smartbox, qui lui a encore rendu visite le 16 janvier, comme l’a révélé Le Nouvel Obs, sur l’air de « Comment puis-je être utile ? ». Il a brièvement partagé avec lui son conseiller en communication, Jean-Baptiste Doat, et le considère « au-dessus des autres sur sa capacité à s’entourer et à prendre des décisions ». La qualité de l’entourage, voilà ce qui le fait douter de Sarah Knafo, la députée européenne et compagne d’Eric Zemmour, qu’il a rencontrée récemment et qu’il juge « extrêmement forte, charismatique, intelligente ». Ou de Laurent Wauquiez, à qui il a attribué l’excellente note de 9. L’aspirant président de LR sait parler à l’homme qui dit vouloir être saint : parfois, il lui écrit depuis le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Il se fait des idées.

Ces oiseaux-là sont sans scrupules.

Et Knafo est juive, un péché irrémissible.

Longtemps, Pierre-Edouard Stérin s’est dit que le plus efficace serait de créer un parti. Quand un nouveau parti de droite est né, il n’a pas hésité à mettre en œuvre l’entrisme qu’il a rêvé de pratiquer dans les conseils d’administration du CAC 40 ou les médias. Il semble particulièrement influent à l’Union des droites pour la République (UDR), d’Eric Ciotti, une proie facile : le parti touche très peu de subventions publiques et le Niçois, ancien président de LR, a été lâché par ses députés et une partie de son équipe lorsqu’il s’est allié avec le RN. Dans l’urgence des législatives anticipées, il a notamment eu recours à la « réserve » de candidats qu’avaient commencé à constituer Alban du Rostu, alors directeur du Fonds du bien commun, et Philippe de Gestas, un ancien dirigeant du Mouvement conservateur, formateur à l’IFP d’Alexandre Pesey.

Surtout, il a chargé deux trentenaires sans grande expérience politique d’affiner son programme ultralibéral : Vincent Trébuchet, député RN de l’Ardèche et ancien associé de Stérin dans un projet d’école catholique hors contrat, et Alexandre Avril, maire d’une petite commune du Loir-et-Cher, très proche des sphères identitaires et bombardé vice-président du parti. Un hasard ? Les deux hommes sont, salue M. Stérin, « des garçons exceptionnels avec un potentiel politique formidable ». Dans les années à venir, il aimerait que les idées de l’UDR infusent au RN. A l’occasion, François Durvye fait le lien entre les deux structures.

Mais Pierre-Edouard Stérin aime que les choses aillent vite. Et ce qui l’inquiète, confie-t-il en privé, c’est qu’une accession du RN au pouvoir fasse « perdre du temps » à la cause nationaliste. « Ils vont décevoir », prédit-il, y compris sur l’immigration. Face au Monde, il assume. Selon lui, le RN ne serait pas assez radical sur l’immigration. « Sur la “remigration”, le RN ne me semble pas être force de proposition », déplore-t-il. Ce concept-clé de la pensée identitaire est un euphémisme désignant le déplacement forcé de personnes étrangères ou d’origine étrangère et « non assimilées », afin de les renvoyer dans leur pays d’origine. Il est d’ordinaire cantonné aux extrêmes droites les plus radicales.

Mais lui a apprécié l’expulsion massive d’étrangers par Donald Trump, au lendemain de son investiture comme président des Etats-Unis. Un exemple à suivre : « Je parle de la “remigration” des délinquants étrangers. Demain, tout étranger en prison perd son titre de séjour et on le renvoie chez lui. » Dans son esprit, la « remigration » ne s’arrête pas là. « Si des étrangers n’ont pas commis de délit, mais sont là depuis plusieurs années et ne travaillent pas, quel est l’intérêt de la France à les conserver sur le territoire ? »

Sans prononcer l’expression, l’entrepreneur manie l’autre concept phare des identitaires : le « grand remplacement ». L’homme de chiffres s’est fixé un seuil au-delà duquel il craint pour l’identité de son pays : « 5 % ou 10 % de population étrangère, ou d’origine étrangère et ne souhaitant pas s’assimiler, ne me semble pas être un problème. » Au-delà, c’en est un ; même s’il distingue « l’immigration nord-africaine » d’autres, « extrêmement favorables », asiatique par exemple, une distinction classique chez les personnes hostiles à l’immigration.

Quelqu’un pourrait-il présenter notre Projet Guyane à cet homme ?

C’est le seul concept opérationnel pour se débarrasser des parasites étrangers à grande échelle. Plus besoin de perdre son temps à « négocier » avec des états du tiers-monde le retour de leurs ressortissants. Il suffit de les parquer indéfiniment en Guyane.

Nous pourrions même négocier avec d’autres états européens le transfert de leurs allogènes et tarifer par tête. Expulser ces colons deviendrait une excellente affaire pour les contribuables français.

Ce discours radical n’empêche pas le résident belge de menacer la presse de poursuites lorsqu’il est associé à l’extrême droite. Il avoue son inculture des grands mouvements politiques ou des écoles de pensée économiques. Il se décrit comme un libéral-conservateur. Dans sa version extrême. Pour lui, l’IVG est un « infanticide », l’infidélité un péché, l’éducation nationale mériterait d’être entièrement privatisée, le système de santé, « pourquoi pas ». L’Etat n’a nulle place dans la culture ou l’agriculture, trop subventionnées. Son libéralisme s’arrête aux frontières, puisqu’il défend de forts droits de douane, particulièrement pour résister à une concurrence déloyale.

En un mot, ce que font Donald Trump et Elon Musk, depuis un mois, lui plaît beaucoup. Et le libertarien Peter Thiel, brillant investisseur de la tech et conseiller du président américain, l’inspire plus qu’un autre. L’un de ses multiples projets inaboutis – pour l’heure – reste de « créer de nouveaux pays », pour les vendre à des « communautés ». A ses équipes, Pierre-Edouard Stérin demande de se renseigner sur l’autonomie de la Corse. Qui lui faudrait-il influencer pour l’obtenir et en faire une terre libertarienne ? Lorsqu’on a fait fortune sur de bonnes intuitions, pas mal de culot et après quelques échecs, on s’autorise ainsi toutes les ambitions, sans peur du ridicule – son image lui importe peu et personne ne s’en occupe pour lui, chose rare à ce niveau de fortune et d’engagement public.

Nous avons le meilleur projet de nouvel état actuel : la Grande Bourgogne blanche.

Comme quoi, les intuitions de l’époque sont en suspension un peu partout.

Ce qui est certain à la lecture de cet article, c’est que la fossilisation des partis politiques actuels, tout comme celle de cette république, a atteint le stade de l’intolérable et qu’il faut effectivement tout bouleverser.

Gagner des élections n’offre aucun intérêt en tant que tel, il faut véritablement détruire le paradigme démocratique ambiant et le remplacer par un ordre des choses révolutionnaire.

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