La Rédaction
Démocratie Participative
28 février 2025
Enfin !
Des réunions à huis clos dans des préfectures pour redébattre de « l’identité française » avant qu’un ministre inconnu tranche en disant qu’être français c’est la république et la laïcité.
Ça manquait cruellement.
🔴 ALERTE INFO
Débat sur « être français »: Bayrou va lancer des « conventions citoyennes décentralisées » au premier semestrehttps://t.co/CX0XVNhKBQ pic.twitter.com/5d3SZ3xKRr— BFMTV (@BFMTV) February 27, 2025
Je brûle d’impatience.
BFMTV :
François Bayrou a annoncé jeudi qu’il va lancer des « conventions citoyennes décentralisées » au premier semestre pour débattre de la question: « Qu’est-ce qu’être français? »
« ‘Qu’est-ce qu’être français’, c’est une question qui taraude notre temps. Et permettez-moi de vous le dire, c’est une question pour ceux qui naissent français autant que pour ceux qui nous rejoignent« , affirme le Premier ministre dans un entretien au Figaro mis en ligne jeudi soir.
Qui sont ceux qui « nous rejoignent » ?
Et pourquoi passent-ils par la porte de derrière ?
François Bayrou avait souhaité élargir le débat sur le droit du sol à cette question sensible, relative à l’identité nationale et à l’immigration.
Aux « trois vertus républicaines, liberté, égalité, fraternité » qui fondent la « nation », le chef du gouvernement suggère pour ce débat d' »ajouter la laïcité et le contrat social« .
« La laïcité philosophique et religieuse est une immense conquête, terriblement contestée sur la planète. Elle est notre force. Je crois qu’elle doit être complétée par une laïcité politique: ce n’est pas parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec moi que je veux l’écraser », détaille le Premier ministre.
Les bicots qui taxent des clopes avec leur accent infernal vont certainement changer du tout ou tout une fois ces « conventions citoyennes décentralisées » terminées.
« Quant au contrat social, il fait que le principe de notre vie en commun n’est pas le ‘chacun pour soi’, mais le ‘tous pour un’. Ces questions sont des composantes de ce que nous sommes comme peuple« , ajoute-t-il.
Parmi les plus grandes escroqueries intellectuelles de l’histoire, le contrat social occupe la première place.
Cette théorie prétend que la société se forme sur la base d’un accord plus ou moins explicite entre ses membres en faveur d’un ordre social donné.
Puisque l’on parle d’immigration à propos de ce débat absurde, quand avons-nous été consultés à propos de l’installation en France de près de 20 millions d’allogènes ?
Jamais.
Depuis 60 ans, nous subissons le diktat de l’oligarchie dans ce domaine.
La question de l’immigration démontre par l’absurde que le « contrat social » est une fiction théorique entre les mains de l’ordre démocratique.
Le contrat social prête à la populace une rationalité et une sagesse dont elle est incapable. Elle se soumet toujours à la volonté du plus fort, c’est-à-dire de celui qui a, à un temps donné, les moyens matériels et l’intention de faire prévaloir l’ordre social qu’il veut représenter.
La France est tombée dans le caniveau, c’est la faute à Rousseau
Je hais Rousseau pour avoir empoisonné les esprits simples avec ce concept démagogique destiné à flatter les imbéciles à la cervelle échauffée d’orgueil, de leur avoir suggéré, avec succès, qu’ils pouvaient, comme troupeau, vouloir quelque chose par eux-mêmes.
Une masse ne peut que « vouloir vouloir » et quand elle « veut vouloir » elle se donne un chef qui articule sa volonté en mots et en actes et l’entraîne à sa suite. C’est le chef qui devient la conscience active de cette volonté, pas la masse elle-même qui se borne à lui obéir et à traduire sa volonté en fait.
La masse est l’inconscient d’un peuple, son chef est sa conscience et lui donne sa forme historique.
Bonaparte
Au sein d’un peuple, il y a toujours des conflits entre les masses, des conflits plus ou moins ouverts, avec un rapport de force plus ou moins favorable à telle ou telle faction. La tension au sein du peuple, le risque de guerre civile, est sa condition naturelle. À ce titre, la domination par la force de ces factions par leur antagoniste est inévitable, mais surtout nécessaire.
La force qui domine dicte la culture hégémonique tandis que les forces dominées produisent leur sous-culture. La façon dont est exprimée l’identité d’un peuple est conditionnée par cette guerre larvée permanente. L’être français est d’ailleurs à distinguer de l’identité française, celle-ci étant le produit passager du premier.
L’identité française de 2025 n’est certainement pas celle de 1750, et pourtant, il existe une permanence française depuis au moins huit siècles. L’identité n’est que le produit extérieur, culturel et conjoncturel, d’un caractère, lui-même expression d’un fond racial immuable. Tout comme un homme qui, durant sa vie, est le même et change tout à la fois.
L’identité est changeante parce que les masses d’un pays, travaillées par des courants culturels divers, s’affrontent puis se rejoignent pour former une synthèse faisant consensus transitoirement avant d’être à nouveau révisée par la pratique.
Plus que l’identité, qui n’est pas fixe, c’est le sang, la race, l’hérédité génétique qui importe comme source fondamentale de la culture.
Jean Marais, par Ano Breker
Ce débat sorti de nulle part est une hypocrite manipulation démocratique, comme si l’être français et la forme de sa culture, ou celle de n’importe quel peuple, était le fruit d’un conciliabule entre intellectuels. L’entreprise hypocrite de Bayrou vise à remettre à flot la religion démocratique française malmenée par l’immigration non-blanche en biaisant d’emblée la conclusion de ce débat qui n’est pas historique ou culturel, mais politique. C’est un exercice légitimiste au service de ce régime cosmopolite pour sauver l’État républicain du naufrage de la balkanisation raciale et religieuse.
Qu’est-ce qu’être français ? Encore aujourd’hui, pour la bourgeoisie française, être français, c’est d’abord jouir de ses « libertés individuelles » garanties par l’État démocratique découplé de tout principe communautaire. Être français, c’est bénéficier de ce pilier légal de l’individualisme pratique qui permet à un individu démocratisé de ne pas être empêché par des impératifs collectifs, surtout s’ils sont culturels (moeurs, etc.).
Bref, c’est l’anarchisme organisé inséré dans la société de consommation, l’accord d’être en désaccord, le refus de s’insérer dans quelque chose de plus grand que son individualité.
Cette conception est non seulement celle qui domine, mais c’est celle de l’État.
Puisque la nature d’un peuple n’est pas le fruit de la démocratie, mais d’une réalité empirique régie par les déterminismes du sang, il n’y a pas de débat à avoir.
Si une part importante des Français domestiqués par l’État démocratique adopte une conception légale de leur être au point qu’elle soit coupée de toute hérédité raciale particulière, alors ils renoncent à leur être puisque l’être est une substance et non une instance. Ils ne sont plus que les rouages indifférenciés de l’État libéral, une excroissance.
Pourtant, l’État, comme produit historique, est le prolongement du peuple et non l’inverse. C’est ce renversement de la cause et de la conséquence de l’être par la bourgeoisie démocratique qui conditionne la destruction de l’être racial par l’immigration inassimilable qu’elle impose.
Cette discussion sur qui sont les nôtres et qui sont les autres ne peut pas accoucher d’une réponse sérieuse dans un contexte où la nationalité française a été cannibalisée par le légalisme démocratique et son refus pathologique des frontières et des limites pour l’individu. Au lieu de clarifier la nature de l’objet dont il est question, les libéraux blancs post-raciaux (de gauche et de droite) maintiennent la confusion en défendant une définition cosmopolite de la nationalité, donc sa négation, pour pouvoir importer toujours plus de métèques et les « naturaliser » (une contradiction dans les termes) contre la volonté des Blancs raciaux (nationalistes, etc.).
En somme, la question de l’être français et de l’identité nationale n’est que le théâtre secondaire d’un affrontement politique et social entre la bourgeoisie cosmopolite dominante, anarchiste et cynique, qui s’oppose à la formation d’un État par les indigènes, pour les indigènes.
Ces deux visions – l’une tribale, l’autre cosmopolite – s’affrontent confusément sur fond de déréliction de l’État-nation, soufflé par l’immigration de masse. Ce qui peut et doit émerger, c’est l’état-racial qui doit dépasser la crise effective de l’idéalisme démocratique par une volonté collective blanche, dictatoriale.
Cet État-racial n’est pas l’État français actuel hérité de 1789, il peut être unique ou répliqué, émerger en France ou dans un autre pays d’Europe en crise. Ce qui importe, c’est qu’il devienne la manifestation historique du dépassement dialectique de la démocratie antiraciste.
Pour ma part, je l’appelle l’État grand-bourguignon qui peut préfigurer ou annoncer l’État européen racial du 21e siècle.
Si l’on me répond que « ce n’est pas possible » ou « sérieux », encore moins « souhaitable », je réponds que c’est ce que je veux.
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