Châlons-en-Champagne : un patient de 34 ans décède lors d’une opération chirurgicale, un membre de sa famille « non francophone » explose trois médecins

Leutnant
Démocratie Participative
19 février 2025

Les toubabs doivent rendre des comptes !

France 3 Grand Est :

Un homme de 34 ans a perdu la vie mardi 18 février 2025 au centre hospitalier Léon-Bourgeois de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, lors de sa prise en charge au bloc opératoire. En apprenant la nouvelle, un membre de sa famille s’en est pris physiquement au personnel soignant.

Trois médecins ont été visés par cet homme. « Les chirurgiens ont été agressés avec des coups au visage et beaucoup de menaces de différentes natures », détaille Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol, directeur du centre hospitalier, interrogé au lendemain des faits ce mercredi 19 février.

Alors que les médecins annonçaient le décès à la plus proche famille du patient, cet homme « est entré dans la salle et les a agressés« , précise le directeur. Deux des médecins visés étaient présents au bloc opératoire. Le troisième assurait une traduction pour pouvoir échanger au mieux avec la famille du patient, non francophone.

« Les violences dans la société sont inacceptables. Elles le sont d’autant plus à l’encontre des soignants quelles que soient les circonstances », assure le directeur du centre hospitalier. Des plaintes seront déposées dans les prochains jours.

Les violences dans la société sont inacceptables.

Le parquet de Châlons-en-Champagne a ouvert une enquête concernant ces violences, comme nous l’a indiqué la procureure de la République Annick Browne. « Pour l’instant, l’interruption temporaire de travail n’a pas été quantifiée par les services compétents », précise le directeur. Un accompagnement des professionnels concernés va être mis en place.

L’auteur des violences n’a pas été placé en garde à vue, compte tenu du deuil auquel il fait face. Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol salue le « grand tact » avec lequel ont agi la police nationale et le parquet.

Frédéric-Alexandre Cazorla-Seignol salue le « grand tact » avec lequel ont agi la police nationale et le parquet.

Concernant les circonstances du décès du patient, le directeur n’a pas souhaité les détailler davantage à ce stade. Il indique qu’une analyse des causes va être menée au sein de l’hôpital. Le parquet de Châlons-en-Champagne a également ouvert une enquête pour recherche des causes de la mort.

Le directeur assure que l’accompagnement de la famille du patient, dont l’annonce du décès, « a été fait dans les règles de l’art ». « Nos professionnels sont formés à l’annonce des mauvaises nouvelles comme il en arrive malheureusement trop souvent à l’hôpital. C’est notre métier. »

De telles violences sont « exceptionnelles », selon le responsable. Il souligne que « l’ensemble de la famille a tenté de contenir l’expression de la colère de leur proche ». Il est le seul à s’être montré violent, « et ce malgré tous les conseils de ses proches qui lui conseillaient de s’exprimer différemment. »

Le directeur indique que l’hôpital « se tient à la disposition de la famille si elle souhaite échanger avec l’établissement, une fois le deuil passé » et fait part de tout son soutien à la famille à laquelle il présente ses condoléances.

Il faudrait aussi des dédommagements pour les traumatismes infligés par ces médecins racistes.

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