Démocratie Participative Le site le plus censuré d'Europe
La Rédaction
Démocratie Participative
11 mars 2025
Représentants d’organisations de retraités des Pyrénées-Orientales réunis ce lundi 10 mars 2025 à Perpignan
Réarmement suspendu.
Il y a des retraites à financer.
Ça n’empêche pas d’envoyer les jeunes mourir pour les droits des femmes et des homosexuels en Ukraine, mais pas avec l’argent des pensions !
On peut leur donner des couteaux à la limite.
Ce jeudi 20 mars 2025, 120 retraités des Pyrénées-Orientales prévoient de se rendre à Montpellier pour manifester en faveur de la Sécurité sociale à l’appel de neuf organisations. Les récentes déclarations d’Emmanuel Macron concernant l’augmentation du budget de la défense ont encore accru leurs inquiétudes.
« Des pensions, pas des canons ! » La formule résume l’état d’esprit des organisations de retraités des Pyrénées-Orientales qui appellent à participer à la manifestation régionale pour la défense de la Sécurité sociale prévue le 20 mars prochain à Montpellier.
« Par rapport au budget de guerre, on entend une petite musique comme quoi le social et les retraités coûtent cher« , s’énerve ainsi le secrétaire départemental de la CGT retraités, Eugène Rios.
D’où sort cette idée saugrenue qui voudrait que « le social et les retraités coûtent cher » ?
C’est une rumeur inventée par les fascistes.
« Nous ne voulons pas faire les frais de la politique guerrière de Macron, précise Ginette Kesraoui, de la Fédération générale des retraités de la fonction publique (FGR-FP). À chaque fois qu’il y a de l’argent à trouver, on se tourne vers les retraités… La Sécurité sociale, qui est une des plus grandes conquêtes du XXe siècle, ne doit pas non plus être une variable d’ajustement. »
J’ai appris une chose au passage.
Les organisations de retraités maintiennent donc leurs revendications. À savoir : une augmentation immédiate de toutes les pensions de 10 % et de 300 euros pour les petites retraites, ainsi que « l’accès à une santé publique de qualité pour toutes et tous sur l’ensemble du territoire ». Chantal Argence, de la FSU, rappelle à ce sujet que « dans le département, les déserts médicaux s’agrandissent », que « l’accès aux urgences est catastrophique » et que beaucoup de retraités « rencontrent de très grosses difficultés pour se soigner correctement ».
Hervé Sazé, de l’association Loisirs solidarité retraités (LSR), se chargera de conclure : « On ne peut pas accepter que les gens payent la facture sociale encore une fois car il faut fabriquer des obus. » Le message a le mérite d’être clair.
Imaginons — juste pour les besoins de la démonstration — que la Russie nous menace réellement, comme le dit Macron, et que le sort du pays soit en jeu.
Les vieux répondent : « on s’en fout énormément, augmentez les retraites ! »
Aucune émission spéciale de France 2 ne les fera changer de braquet.
Les troupes russes pourraient approcher des frontières françaises demain matin qu’elles conquerraient le pays avec 10 000 hommes armés de balais.
Tout le monde se fout de ce qui passe, il n’y a que le maintien à tout prix de l’assistanat qui coagule l’essentiel de la plèbe, à commencer par les vieux.
Dans le contexte, ça peut être une bonne nouvelle. Les boomers risquent de faire dérailler l’effort de guerre avant même que la guerre ne commence, et surtout après.
Ceci dit, si Macron parvient à recourir à sa magie noire pour réaliser un tour de passe-passe budgétaire dont il a le secret et qu’il garantit aux boomers leur retraite en or, ils soutiendront à fond le carnage démocratique depuis leur blockhaus thaïlandais.
Aucun zoomer ne fait le poids par rapport à ces vétérans de l’arnaque hexagonale. Il n’y a pas une catastrophe qui ne se transforme en aubaine financière pour eux. Ils ont tous les cheat codes.
Contre la censure
Utilisez Brave et Tor en suivant notre guide ici.
Ou utilisez un VPN.
