Italo Palese, héros fasciste et martyr de la DECIMA MAS

Fascistissime
Démocratie Participative
01 mai 2025

Italo Palese naît à Cavalletto d’Ocre, près de L’Aquila, dans les Abruzzes, une région marquée par des traditions patriotiques et, à l’époque, par une forte influence du fascisme sous le régime de Benito Mussolini. Après l’armistice de Cassibile (8 septembre 1943), qui marqua la capitulation de l’Italie face aux Alliés, l’Italie se divisa entre le sud, occupé par les forces alliées, et le nord, où Mussolini, libéré par les Allemands, établit la RSI.

Italo Palese s’engagea dans les forces de la RSI, plus précisément dans la Xª Flottiglia MAS, une unité d’élite connue pour ses opérations spéciales, incluant des missions de sabotage et de renseignement derrière les lignes ennemies.

Palese était un parachutiste et nageur de combat, formé pour des missions à haut risque. En 1944, il faisait partie d’un groupe d’agents de la RSI infiltrés dans le sud de l’Italie, sous contrôle allié, pour mener des actions de sabotage contre les infrastructures alliées, dans le cadre de la résistance fasciste à l’avance alliée.

Le 30 avril 1944, Italo Palese, aux côtés de trois autres agents de la RSI (Franco Aschieri, Mario Tapoli-Timperi, et Vincenzo Tedesco), fut capturé par les forces alliées près de Santa Maria Capua Vetere, dans la province de Caserte, en Campanie. Ils étaient engagés dans une mission de sabotage derrière les lignes ennemies, probablement visant des installations stratégiques alliées.

Les sources indiquent que Palese et ses camarades portaient des uniformes de la RSI au moment de leur capture, ce qui aurait dû leur garantir le statut de prisonniers de guerre selon les Conventions de Genève (1929). Cependant, les autorités alliées, notamment britanniques, les considérèrent comme des sabotateurs et non comme des combattants réguliers, refusant de leur accorder ce statut.

Le même jour, le 30 avril 1944, dans une carrière de pouzzolane à Sant’Angelo in Formis (Caserte), Italo Palese et ses trois camarades furent exécutés par un peloton d’exécution allié, probablement britannique.

Les récits soulignent le courage des quatre hommes face à la mort : ils auraient chanté des hymnes patriotiques italiens avant l’exécution, impressionnant même les soldats alliés. Italo Palese, en particulier, est devenu une figure emblématique pour son comportement défiant. Selon des témoignages, il refusa d’être bandé les yeux, demanda à fumer une dernière cigarette, et lança une phrase provocatrice : « Dio stramaledica gli inglesi » (« Que Dieu maudisse les Anglais »). Juste avant les coups de feu, il aurait ironiquement donné l’ordre au peloton de tirer, défiant ses bourreaux.

Environ 60 commandos de la RSI furent exécutés de manière similaire entre 1943 et 1945, selon les sources historiques. Cette pratique a suscité des débats sur le respect des Conventions de Genève, certains officiers alliés ayant eux-mêmes contesté ces exécutions.