La Rédaction
Démocratie Participative
09 avril 2025
L’idiot orange achève de détruire l’hégémonie américaine et c’est fascinant à observer.
Les taxes douanières de Trump ne font qu’accélérer le basculement du centre de l’économie mondiale vers la Chine.
Elle peut riposter à toutes les attaques des juifs de Washington.
‼️ [ 🇺🇸 ÉTATS-UNIS | 🇨🇳 CHINE ]
🔸 Alors que Donald Trump a doublé les droits de douane sur les produits chinois, les portant de 54 % à 104 %, la Chine décidé de répliquer en augmentant les siens sur les produits américains, de 34 % à 84 %. pic.twitter.com/rq0rZsim1U
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) April 9, 2025
Les États-Unis ont livré le contrôle de leur économie à un octogénaire qui a réussi à planter quatre casinos en moins de 20 ans et qui a donné sa propre fille à un juif.
Il plantera les États-Unis de la même manière.
L’Amérique de Trump est caractéristique de ces états en phase terminale qui consacrent leurs derniers mois de leur existence à donner des maux de tête à l’humanité.
Face à la Chine, qui est désormais le premier partenaire commercial de 120 pays du monde contre 60 pour les USA, Trump veut refaire de l’Amérique le centre mondial de la production de biens manufacturés. Elle doit donc concurrencer directement la production chinoise.
Pour faire illusion, l’Amérique devrait organiser la baisse du niveau de vie américain afin de rendre le coût de production un tant soit peu compétitif. Trump veut contraindre les entreprises et les consommateurs américains à le suivre sur cette voie en asséchant l’offre de biens manufacturés chinois à bas coût.
C’est ici que se situe l’absurdité fondamentale de son programme : instaurer un mercantilisme national après 50 ans de désindustrialisation pour tenter de recréer une base manufacturière, tout en se coupant de l’ensemble des marchés mondiaux, seuls capables d’absorber une telle production, après les avoir incités à ériger des barrières douanières en représailles aux siennes.
Cette obsession pour l’exportation comme clef du succès est une vue de l’esprit de Trump.
Même lorsque l’on prend l’Union Européenne, les exportations vers l’Amérique ne pèsent que 4% du PIB de l’UE. C’est 18% pour les échanges entre états-membres. Pour la Chine, les exportations vers les USA ne représentent que 3% du PIB chinois. En somme, avec ou sans l’Amérique, rien d’existentiel n’est en jeu économiquement pour le reste du monde.
Puisque l’on parle de biens manufacturés, il faut s’en tenir à cela : ce que peut produire concrètement un pays.
Les USA ne disposent pas d’une main d’oeuvre comparable à la Chine, ni en quantité, ni en qualité. Elle ne peut pas produire des biens aussi sophistiqués que des smartphones aux prix pratiqués par les Chinois. Toute production américaine artificiellement soutenue par des taxes douanières se heurtera à la dure réalité d’une industrie non compétitive une fois sortie du territoire américain.
Vous pouvez chercher, le Made in America n’existe pas.
En revanche, le Made in China est partout.
L’approche primitive de Trump pour forcer les pays du monde à faire de l’Amérique leur partenaire commercial privilégié ne peut pas fonctionner. Autant essayer d’attirer des clients dans votre bar pour leur vendre de l’alcool frelaté en les braquant au coin de la rue.
Le protectionnisme existe sous deux formes : sectoriel ou global.
La Chine avait adopté pour une forme hybride et incitative : en échange de l’accès à sa main d’oeuvre, les entreprises étrangères devaient apporter capitaux et savoir-faire, mais aussi consentir à céder 51% du contrôle de leurs opérations en Chine aux Chinois. Cette formule mixte, située entre libre-échangisme et protectionnisme global, lui a permis de bâtir en 50 ans la gigantesque base industrielle que nous connaissons et qui va dominer le monde pour les deux prochains siècles.
L’Amérique essaie de réagir à cette domination chinoise — qu’elle a initiée elle-même — avec un demi siècle de retard, sans avantage comparatif substantiels, en désignant le reste du globe comme un ennemi économique par défaut.
Les menaces de Trump contre les états qui refusent de commercer avec l’Amérique prioritairement au détriment de la Chine, et sans avantages tangibles, sont d’autant plus vouées à échouer que l’économie mondiale n’est plus captive de la consommation américaine. Le gouvernement chinois va exploiter le retrait de fait de l’Amérique des marchés mondiaux induit par cette guerre commerciale pour ouvrir son marché intérieur aux autres nations et remplacer les USA. Progressivement, elle deviendra indispensable à de très nombreux producteurs.
En Europe, nous devrions retenir la formule chinoise : attirer les capitaux et les savoirs-faire extérieurs, détenir un contrôle majoritaire, puis copier et améliorer grâce à un espace continental très compétitif en interne. Actuellement, nous faisons l’inverse. Nos frontières sont trop facilement poreuses aux productions étrangères tandis que la production européenne est entravée par de trop nombreuses normes et taxes.
Quoi qu’il en soit, la fin de la domination judéo-américaine sur l’architecture économique internationale est une excellente nouvelle.
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