La Rédaction
Démocratie Participative
09 février 2025
Les chacals sont de sortie.
Des dégradations ont été commises sur la tombe de l’écrivain d’extrême droite Robert Brasillach au cimetière Charonne dans le XXe arrondissement de Paris. L’acte de vandalisme a été perpétré alors qu’un recueillement est prévu sur sa tombe jusqu’à dimanche pour la commémoration de sa mort.
Selon nos informations, les policiers ont été appelés par le cimetière pour un tag à la peinture noire réalisé sur la stèle durant la nuit dernière. La direction du cimetière a renforcé la sécurité autour de la sépulture et les ayants droit ont été prévenus. Le cimetière de Charonne est la propriété de la Ville qui voit d’un très mauvais œil ces rassemblements fascistes.
Cette après-midi, un dispositif de forces de l’ordre important est prévu dans le secteur. Les autorités craignent des affrontements entre militants de l’ultra gauche et de l’ultra droite. Une manifestation antifasciste est en effet prévue dans l’arrondissement entre la Place de la Réunion et place de la Nation. Les manifestants doivent emprunter la rue de la Réunion et la rue d’Avron.
Comme à chaque date anniversaire de sa mort, des militants – majoritairement jeunes, parfois cagoulés et habillés de noir, en grande partie connus des services de police – viennent se « recueillir » sur la tombe de l’écrivain au grand dam des autorités, des associations de déportés et d’anciens combattants. L‘écrivain français, rédacteur en chef du journal antisémite « Je suis partout », propagandiste de l’idéologie nazie, avait été condamné à mort pour collaboration et exécuté le 6 février 1945.
En 2023, les fonctionnaires de la sous-direction des services spécialisés (SDSS) et les agents du XXe, accompagnés d’une unité cynophile, avaient débarqué avec des chiens et procédé à 51 contrôles d’identité. Cinq d’entre eux étaient fichés « S ». L’un des suspects, en possession d’une arme blanche, avait été placé en garde à vue et convoqué par la justice pour une ordonnance pénale.
Les policiers avaient retrouvé dans les buissons du cimetière des bâtons, couteaux, drapeau identitaire et bombe de peinture. Sur Twitter, le GUD, organisation étudiante française d’extrême droite dans le collimateur de la justice, avait revendiqué la « cérémonie » avec une photo de ses militants, floutés, fanfaronnant devant la tombe fleurie de Brasillach.
Soutien aux camarades qui seront présents aujourd’hui pour honorer la mémoire de Brasillach.
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