Le président algérien interdit aux Algériens de venir se soigner en France

La Rédaction
Démocratie Participative
03 février 2025

Le président algérien est finalement plus à droite que le RN.

Observ’Algérie :

L’Algérie ne transférera plus ses patients vers la France pour des soins médicaux. Le président Abdelmadjid Tebboune a officialisé cette décision dans une interview accordée au journal L’Opinion, affirmant que les malades algériens seront désormais pris en charge soit au pays ou dans d’autres pays.

Cette mesure intervient dans un contexte de tensions diplomatiques entre Alger et Paris, mais aussi face aux polémiques récurrentes sur le coût des soins dispensés aux ressortissants algériens dans les hôpitaux français.

Depuis des décennies, des patients algériens nécessitant des traitements spécialisés étaient envoyés dans des hôpitaux français, notamment pour des pathologies lourdes. Ces transferts concernaient souvent des personnalités politiques, des militaires ou des citoyens nécessitant des soins indisponibles en Algérie.

Cependant, lors de son entretien avec L’Opinion, le président Tebboune a déclaré que l’Algérie ne financera plus ce type de soins en France. Il a souligné que cette décision s’inscrit dans une volonté d’éviter les polémiques inutiles et de renforcer l’indépendance sanitaire du pays.

L’Algérie finançait quelque chose ?

Avec la CAF alors.

L’un des éléments déclencheurs de cette décision a été une controverse initiée par des figures de la droite française. Certains responsables politiques ont avancé que l’Algérie accumulait une facture impayée de 45 millions d’euros pour les soins prodigués à ses ressortissants en France.

Cette information a été rapidement démentie par le ministre français de la Santé, qui a rectifié ce montant à 2,5 millions d’euros, tout en précisant que l’Algérie était un bon payeur. Malgré cette mise au point, l’affaire a relancé des débats en France sur la prise en charge des étrangers dans les établissements hospitaliers. Face à ces tensions, l’Algérie a préféré mettre un terme aux transferts de patients vers la France et orienter les malades vers d’autres pays.

Le gouvernement algérien oublie la facture que représentent les 7 ou 8 millions de ses ressortissants établis en France !

Ils coûtent très cher !

Pour compenser l’arrêt des soins des algériens soignés en France, le gouvernement a annoncé vouloir s’appuyer sur d’autres partenaires. La Belgique, l’Italie et la Turquie ont été citées comme nouvelles destinations privilégiées pour l’accueil de patients algériens.

En parallèle, l’Algérie ambitionne de renforcer son infrastructure médicale nationale afin de limiter au maximum l’envoi de patients à l’étranger. Des investissements sont en cours pour moderniser les hôpitaux, former des médecins spécialisés et équiper les établissements de soins avec des technologies de pointe.

Cette rupture avec la France ne relève pas uniquement d’un choix sanitaire. Elle s’inscrit dans un contexte plus large de tensions diplomatiques entre les deux pays. Ces dernières années, les relations entre Alger et Paris ont été marquées par des différends sur la mémoire coloniale, les restrictions de visas et les prises de position politiques des dirigeants français.

En prenant cette décision radicale, l’Algérie affirme sa souveraineté et cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis de son ancien colonisateur. En interne, cette annonce pourrait aussi répondre à une opinion publique de plus en plus critique envers les élites qui se font soigner à l’étranger, tandis que le système de santé local peine à répondre aux attentes des citoyens.

J’aime ce président.

Il ne reste plus qu’à le convaincre d’arrêter d’envoyer des Algériens tout court et ce sera le meilleur président de toute l’histoire de France.

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