L’État total européen, la voie nouvelle du fascisme

La Rédaction
Démocratie Participative
13 mars 2025

 

« L’État européen unitaire »

Si seulement.

Macron ne veut pas « partager » l’arme nucléaire française car cela lui retirerait toute l’importance qu’il recherche : être le boss.

Il n’y a pas non plus de sérieux projet de fédéralisation de l’Europe. Toutes les bureaucraties politicardes nationales y sont opposées, pour les mêmes raisons : ce serait priver ces gratte-papiers locaux de leurs prérogatives.

Quant à un « état unitaire européen », n’en parlons même pas, c’est sorti de la cervelle ravagée par la trithérapie de ce pauvre Tanguy qui incarne la virilité souverainiste avec la même excellence qu’Asselineau.

Le souverainisme est un morphotype.

S’il y a quelque chose qui caractérise l’Union Européenne et ses états-membres, c’est justement le refus de créer une fédération, sous quelque forme que ce soit, au profit d’une vague ONU se refusant au saut étatique.

Ces états ne se sont rapprochés que parce que la réalité de leur environnement stratégique les y poussait et si des empires comme la Russie soviétique ou les USA n’étaient pas apparus, ils seraient encore en guerre les uns contre les autres pour des histoires de délimitation de frontières aux allures de débat rabbinique.

Marine Le Pen n’est pas choquée par l’existence de la ridicule principauté de Monaco, un état « souverain », ni celle du Vatican, résidu de l’unification italienne,  ou par Andorre, coin de champ pyrénéen, ni par le Liechtenstein, une banque.

Qui peut croire que ce sont des « nations » ?

Les souverainistes.

La grosse Le Pen s’en accommode. En revanche, elle affiche la même expression faciale que celle d’un chimpanzé découvrant une lampe face à l’idée d’un état européen susceptible de coaliser un demi-milliards d’hommes blancs face à la Chine ou aux États-Unis.

Une tenancière de PMU serait plus à même d’appréhender la situation historique que cette épave alcoolo-tabagique.

Les histoires de potagers de l’arrière-ban souverainiste sont chaque jour plus grotesques,  comme le sont celles brandies par l’AfD de la gouine Weidel, actuellement réduite à demander aux USA et à la Russie de réoccuper l’Allemagne pour la prémunir d’un mâle réarmement, ou celles encore de ce pauvre Farage qui cherche désormais à restaurer l’empire britannique avec les violeurs pakistanais de Manchester.

Le magique état-nation ouest-européen, purulent de crépus, est une cagade odieuse que seule la Coupe du Monde de football maintient en vie pour des foules biturées.

Cartel de gagnes-petits, pétris de trouille, tout à fait cons.

Le tabou de l’heure, c’est que les états-nations d’Europe occidentale sont aussi vivants et pertinents que l’Autriche-Hongrie en 1917. Des gens sont morts pour l’Autriche-Hongrie et tout le monde a oublié jusqu’à leur nom.

Tout cela tourne en rond et peut encore tourner en rond car personne ne propose rien de fondamentalement différent, encore moins de révolutionnaire, et certainement pas à droite, de peur de faire chier la vieillerie réactionnaire. Ni Macron, trop peureux et impotent pour vouloir d’une quelconque fédéralisation européenne, encore moins d’un état européen, ni ses homologues invertis du continent.

Les « souverainistes » épars agitent mille prétextes pour expliquer qu’ils n’ont rien à voir avec les Blancs qui vivent à 100 kilomètres plus loin. Mais n’allez pas questionner l’irréprochable patriotisme de l’épicier tunisien de leur quartier, ils vous planteraient leur couteau à beurre dans la gorge.

Et pendant ce temps-là, les nègres sautent leurs filles le samedi soir et ils en rigolent.

Avez-vous jamais entendu Marine Le Pen, ou Asselineau, ou Philippot, Ducon-Gnangnan, De Villiers, ou quiconque de ce panier de crabes protester  contre les Bantous qui tronchent des Françaises de souche du matin au soir et saturent les maternités de leur patriotique négraille ?

Un murmure ?

Rien et c’est normal.

Non seulement ça ne les indispose pas, mais ça leur plaît énormément. Le fatras cocardier, comme tous les fatras folkloriques, est le prétexte dilatoire des insidieuses importations raciales de contrebande, létales putréfactions génétiques.

En 2025, ce colérique et impuissant patriotisme de vestiaires ne peut rien produire, pas plus qu’un match de National 3 n’est en mesure de déterminer le futur d’une race.

Il faut voir grand dans une vie ou se résigner à n’être né que pour devenir de l’engrais une fois à six pieds sous terre.

L’heure est à l’hyper accélération continentale, d’écraser toute opposition à l’État européen total avec le même élan que le fascisme après l’unification de l’Italie par Garibaldi contre la coalition de tous les vestiges réactionnaires de son temps.

Contrairement à la droite, le fascisme, de par sa nature révolutionnaire, veut non seulement le futur, mais il agit pour l’accoucher en s’emparant avec vigueur du processus historique pour lui imposer ses caractéristiques.

L’UE n’est pas démocratique ? C’est une bénédiction. Il ne reste qu’à la transformer en un État total, par la race blanche, pour la race blanche, en exploitant avec culot les possibilités historiques qui émergent.

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