La Rédaction
Démocratie Participative
30 janvier 2025
C’est la gauche les vrais racistes.
« Votre propos est raciste ». Juger les gens en fonction de la couleur de leur peau, « c’est la vision de la gauche, ce n’est pas la mienne, ni celle de la France », affirme Marine Le Pen.
— Cerfia (@CerfiaFR) January 29, 2025
Les gens les moins attentifs ont toujours cru que la « dédiabolisation » était un exercice tactique, quand il était en réalité un alignement sur le discours officiel du système dont l’antiracisme – la négation de l’existence des races et de leur inégalité – est la pierre angulaire.
Certains diront que Marine Le Pen ne « peut pas » dire autre chose.
Elle pourrait s’abstenir d’en parler tout simplement, mais elle fait le choix de la surenchère verbale au point d’adopter le discours fondamental de SOS Racisme.
Ce discours qui nie l’existence des races, s’il résonne largement avec les Blancs qui, comme au temps des empires coloniaux, en sont encore à croire que le monde non-blanc à vocation à devenir une simple copie du monde blanc, de ses normes, de ses lois, de ses aspirations, se heurte à une réalité simple : pour danser le tango, il faut être deux.
Si Marine Le Pen, ou n’importe quel Blanc, prétend qu’elle a le pouvoir d’abolir la conscience raciale des noirs ou des arabes, elle va au devant de très graves désillusions.
Non seulement cela, mais aussi au devant d’un échec politique total puisque toutes les politiques publiques actuelles sont précisément régies par cette idée : les races n’existent pas, tout n’est qu’une question de politique et de ressources.
C’est d’ailleurs la nature même du concept d’assimilation que défend le RN.
Peut-être qu’en niant l’existence des races, cette carte cessera d’exister ?
On ne peut pas assimiler des masses plus nombreuses que soi-même. C’était déjà impossible lorsqu’il n’y avait que 3 millions de Nord-africains en France au début des années 1970. Qui peut croire qu’un tel concept serait opérationnel dans une France peuplée de 17 ou 18 millions d’allogènes où 40% des naissances sont non-blanches ?
Tout peut être justifié par la tactique électoraliste, mais le résultat sera le même : l’échec.
À quoi bon « gagner » des élections si c’est pour échouer ?
C’est une victoire à la Pyrrhus.
L’impasse du vivre-ensemble mariniste continuera jusqu’à ce que la question raciale produise tous ses effets.
Et quel Français de sang ferait quoi que ce soit d’une France islamo-négrifiée prétendument « non-alignée », qui l’est pourtant totalement sur l’OTAN et qui vit déjà au rythme de l’Afrique et du ramadan ?
J’aspire à diriger la France. La France est une puissance particulière. C’est une puissance d’équilibre, une puissance non-alignée. Une puissance qui ne peut pas devenir soumise à quiconque, ni aux États-Unis, ni à l’Union européenne, ni à la Russie, ni à aucune autre puissance. pic.twitter.com/JfFhjLIV8K
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) January 29, 2025
Cet autisme qu’est le souverainisme antiraciste pourrait faire sourire s’il n’était pas l’expression d’une sénilité terminale de gens qui croient que l’état-nation a encore un avenir quand les villes françaises sont peuplées par 200 ethnies et nationalités.
Si vous voulez un état-nation, il vous faut une nation pour commencer. La poudrière balkanique hexagonale ne remplit pas ce critère. Cet objet historique-là est périmé, comme la monarchie l’est devenue au 19e siècle.
La question du 21e siècle en Europe est ethnique et raciale, plus stato-nationale.
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