Oise : le maire de Clermont bannit les kebabs et les barber shops

La Rédaction
Démocratie Participative
07 avril 2025

 

Je ne m’attendais pas à ce qu’un maire de gauche entame la Reconquista.

Oise Hebdo :

Une petite phrase, et et les médias s’en mêlent. Le maire de Clermont Lionel Ollivier avait déjà fait savoir par le passé son scepticisme vis-à-vis de certains types de commerces dans la ville. Plus particulièrement la multiplication de Barber shops et de kebabs dans le centre-ville. Il l’a une nouvelle fois fait savoir lors du dernier conseil municipal du jeudi 3 avril.

Tout part d’un compte-rendu du Courrier Picard, qui relate l’achat d’immeubles commerciaux par la municipalité, en centre-ville. Info reprise principalement par RMC. La chaîne tv et station de radio a interrogé l’élu sur ce dossier, lundi 7 avril.

«J’ai 5 kebabs et 5 barber shops pour 10.000 habitants», répète Lionel Ollivier. «Je n’ai pas la main. Les propriétaires des murs choisissent ces commerces. Il faut des magasins divers et variés. » Et d’ajouter : «Je ne suis pas sûr qu’il y a une viabilité économique. Quand je me promène, je ne peux pas dire qu’il y a énormément de client.»

Le journaliste Charles Magnien relance alors le maire de Clermont avec une hypothèse, sous couvert de commentaires relayés par les auditeurs. Et si ce type de commerces blanchit, en fait, de l’argent issu d’un quelconque trafic de stupéfiants ? Sur ce point quelque peu tendancieux, l’élu botte en touche.

«Qu’il y ait du trafic sur Clermont, je ne suis pas un Bisounours», répond l’intéressé sans faire de lien avec les commerçants visés. «Ce qui m’intéresse, ce sont des commerçants locaux, de qualité avec une diversité.»

Il développe rapidement sa politique en la matière. 300.000 euros ont été inscrits au budget 2025 en vue de racheter des locaux en centre-ville. «Je l’ai déjà fait avec deux immeubles», rappelle-t-il. «Dans le premier, on y a mis une boutique partagée, avec des artisans qui n’auraient pas eu la possibilité de louer. Dans le deuxième, il y avait une charcuterie, qui est devenue une épicerie bio. Et ça marche.»

Avec les prochaines acquisitions, Lionel Ollivier évoque la possibilité d’installer, entre autres, une librairie, une boucherie-charcuterie, ou une épicerie. Ce qu’approuve Pascal Barbier, nouveau président de l’association des commerçants de Clermont. «On a vu l’évolution du centre-ville, ces dernières années», dit-il. «Il faut arrêter de faire n’importe quoi…»

C’est un secret de polichinelle.

Ces trucs servent à blanchir l’argent de la dope des dealers afro-maghrébins.

Et comme le trafic de drogue explose, il faut blanchir toujours plus de cash.

D’où la prolifération de ces enseignes infernales qui ruinent des rues entières, y compris dans des petites villes.

Et en plus, le kebab est fatal pour la santé.

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