La Rédaction
Démocratie Participative
31 janvier 2025
« Ma vie est mise entre guillemets depuis deux mois »
Victime d’actes antisémites, d’intimidations et de menaces, cette mère de famille habitant le 11e arrondissement de Paris témoigne pic.twitter.com/6o5sJARVZT
— BFM Paris Île-de-France (@BFMParis) October 29, 2024
C’est bien la première fois que ça arrive.
J’ai hâte de regarder CNews pour avoir les détails de cette affaire.
Le Point :
L’histoire aurait été inventée de toutes pièces. À l’automne dernier, Nancy S. s’exposait à visage découvert, déclarant être victime de menaces antisémites anonymes dans l’immeuble où elle réside, avenue Philippe Auguste dans le XIe arrondissement de Paris. Seulement voilà, si les croix gammées sur son paillasson, les tags antisémites sur sa porte ou les étoiles de David sur sa boîte aux lettres ont bien existé, l’histoire, elle, aurait été inventée de A à Z et l’auteure des dégradations ne serait autre que la victime présumée elle-même, rapporte Le Parisien.
Employée de la brigade régionale de sécurité des lycées d’Île-de-France, Nancy S. avait expliqué devant les médias vivre dans la peur depuis l’apparition de ces menaces, suscitant ainsi un vif émoi. Un émoi d’autant plus grand que cet immeuble n’est autre que celui dans lequel résidait Mireille Knoll, une retraitée de confession juive tuée lors d’un crime antisémite par le fils d’un de ses voisins en mars 2018.
Le monde des mythomanes est petit.
La vieille Knoll n’a jamais été tuée parce qu’elle était juive, mais parce qu’elle a froissé Yacine Mihoub, un voisin maghrébin, en le dénonçant à la police pour avoir touché la fille de son aide-soignante âgée de 12 ans. Condamné et placé en détention, il n’avait pas pu assister aux obsèques de sa soeur, raison pour laquelle Yacine Macoub avait mûri sa vengeance.
La juiverie organisée, avide de victimisation pour justifier les privilèges exorbitants qu’elle extorque à l’État, avait réécrit l’histoire pour en faire une affaire « d’antisémitisme ».
L’horrible Marine Le Pen avait ratifié cette imposture en se donnant en spectacle lors d’une « marche » organisée par la synagogue avant d’être chassée par le CRIF.
Cette fois-ci, ça a raté.
« Si je m’en vais, c’est pour protéger mes enfants », avait expliqué dans les colonnes du Parisien celle qui envisageait de déménager. Alors qu’une recrudescence des actes à caractère antisémite avait été observée, le maire du XIe arrondissement de la capitale, François Vauglin, avait même décidé de s’emparer personnellement du dossier afin d’accélérer la procédure de relogement de la mère de famille.
Si un temps, les menaces avaient cessé, ces dernières ont finalement repris par voie postale. C’est finalement grâce à une caméra de vidéosurveillance installée dans l’ascenseur de l’immeuble que les enquêteurs ont découvert le pot aux roses. Sur les images, Nancy S. y apparaît aux côtés de sa fille mineure en train de réaliser des tags antisémites. Quant à la lettre de menace envoyée par courrier, l’enquête a révélé que le timbre utilisé pour son envoi avait été acheté avec la carte bancaire de la victime présumée.
Qui aurait pu s’en douter ?!
Interpellée par les forces de l’ordre mercredi 22 janvier, Nancy S. a depuis été placée sous contrôle judiciaire dans l’attente de son procès qui se tiendra en mars. Poursuivie pour dégradations à caractère antisémite et dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles, la mère de famille encourt une peine de quatre ans de prison et 30 000 euros d’amende à laquelle pourraient s’ajouter une peine de six mois de prison et 7 500 euros d’amende pour dénonciation mensongère.
Cette juive est poursuivie pour antisémitisme contre elle-même !
Rétrospectivement, c’est toujours drôle de voir l’ensemble des représentants du pouvoir établi se bousculer pour jurer serment de fidélité à la race juive à chaque fois que ces escrocs font semblant d’être agressés.
Aurore Bergé, députée Ensemble pour la République des Yvelines, après la découverte de tags antisémites dans un immeuble du 11e arrondissement à Paris : «Toute la République doit se dresser pour refuser que cette haine antisémite puisse prospérer», dans #LaGrandeInterview pic.twitter.com/KRKwvcffNz
— CNEWS (@CNEWS) October 31, 2024
Une croix de fer pour l’équipe de flics qui a décidé d’espionner la juive chez elle, sachant pertinemment qu’elle était à l’origine de l’arnaque pour se faire reloger prioritairement.
*Merci à Andrzej
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