La Rédaction
Démocratie Participative
11 mars 2025
Duterte est arrêté !
Mais le lion de Davao refuse de capituler.
L’ancien président des Philippines Rodrigo Duterte a été arrêté mardi 11 mars après son atterrissage à l’aéroport de Manille. Cette interpellation a été décidée en application d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l’accuse de crime contre l’humanité, a fait savoir la présidence du pays.
En poste de 2016 à 2022, l’ancien dirigeant a mené une guerre meurtrière contre les drogues. Des groupes de défense des droits humains estiment que des dizaines de milliers d’hommes, pour la plupart pauvres, ont été tués par des policiers et des groupes d’autodéfense, souvent sans qu’il soit prouvé qu’ils étaient liés à la drogue.
Ce n’est pas nécessaire.
Tout le monde connaît les dealers.
Un bon dealer est un dealer mort.
Les tuer sans procédure est la meilleure façon de répandre la terreur dans les rangs des narcotrafiquants et de venir à bout du trafic. En France, nous devrions avoir la même politique d’exécution systématique. En très peu de temps, le calme reviendrait.
Duterte était déjà une légende à Davao, où il a régné comme maire pendant plus de deux décennies. Là-bas, il sillonnait les rues en moto, arme automatique à la ceinture, prêt à assassiner n’importe quel type suspect. Sous son règne, Davao est passée de coupe-gorge au statut de « Singapour des Philippines ».
Un jour, un touriste fumait sur la terrasse d’un bar malgré la stricte interdiction en vigueur. Appelé sur place, Duterte propose au contrevenant un deal qu’il braque à bout portant : manger son mégot ou se faire couper les couilles.
Le mec a préféré manger sa clope.
Il a obtenu des résultats concrets : des milliers de parasites sociaux éliminés, des familles protégées, et une nation debout, fière de son chef.
Les chiffres officiels parlent de 6 252 morts – un détail dont font grand cas les pleurnichards des droits de l’homme – mais les vrais patriotes savent que chaque balle tirée était un acte d’amour pour le peuple philippin.
Les ONG stipendiées par les narcotrafiquants et la CIA, avec leurs « dizaines de milliers » de victimes supposées, s’opposent à la grandeur de cette mission.
La présidence philippine a précisé que Rodrigo Duterte était « en détention » mardi. « L’ancien président et son groupe sont en bonne santé et sont en train d’être examinés par les médecins », a poursuivi la même source. Rodrigo Duterte, 79 ans, revenait d’un bref voyage à Hong Kong lors de son arrestation.
Face à des milliers de travailleurs philippins dimanche, l’ancien président s’en est pris violemment à la CPI, qualifiant ses enquêteurs de « fils de putes », tout en admettant qu’il « accepterait » une éventuelle interpellation. Les Philippines ont quitté la CPI en 2019 selon ses ordres, mais la Cour basée à La Haye, aux Pays-Bas, a déclaré maintenir sa juridiction en ce qui concerne les meurtres perpétrés avant le retrait du pays, ainsi que les crimes commis dans la ville de Davao, à l’époque où Rodrigo Duterte y était maire (2013-2016).
L’ancien président reste un homme extrêmement populaire aux Philippines, où une large partie de la population a soutenu ses méthodes controversées pour lutter contre la criminalité. Il reste en lice pour retrouver son poste de maire aux élections de mi-mandat en mai. Il bénéficiait jusqu’alors du soutien de l’actuel président philippin, Ferdinand Marcos, qui avait déclaré en avril dernier qu’il ne livrerait pas Rodrigo Duterte à la CPI. Le dirigeant exclut toujours de réintégrer son pays à la juridiction.
La CPI est moins efficace avec Netanyahu.
Elle est aussi moins regardante avec les trafiquants de drogue alors que ces criminels tuent des millions de gens.
Duterte est un type remarquable qui citait Hitler alors qu’il mettait en oeuvre son ambitieuse politique d’extermination des ennemis de la nation.
C’est ça, le leadership.
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