Plus de gaîté lyrique et moins de sémitisme racial

La Rédaction
Démocratie Participative
18 mars 2025

 

Qu‘est-­ce qui est plus nuisible que n’importe quel vice ? La pitié qu’éprouve l’action pour les déclassés et les faibles : le christianisme… 

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Il ne faut vouloir ni enjoliver ni excuser le christianisme : Il a mené une guerre à mort contre ce type supérieur de l’homme, il a mis au ban tous les instincts fondamentaux de ce type, il a distillé de ces instincts le mal, le méchant : l’homme fort, type du réprouvé. Le christianisme a pris parti pour tout ce qui est faible, bas, manqué, il a fait un idéal de l’opposition envers les instincts de conservation de la vie forte. 

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

On appelle le christianisme religion de la pitié. La pitié est en opposition avec les affections toniques qui élèvent l’énergie du sens vital : elle agit d’une facon dépressive. On perd de la force quand on compatit. Par la pitié s’augmente et se multiplie la déperdition de force que la souffrance déjà apporte à la vie. En admettant que l’on mesure la pitié d’après la valeur des réactions qu’elle a coutume de faire naître, son caractère de danger vital apparaîtra plus clairement encore. La pitié entrave en somme la loi de l’évolution qui est celle de la sélection. Elle comprend ce qui est mûr pour la disparition, elle se défend en faveur des déshérités et des condamnés de la vie. Par le nombre et la variété des choses manquées qu’elle retient dans la vie, elle donne à la vie elle-même un aspect sombre et douteux.

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Le christianisme veut se rendre maître de bêtes fauves ; son moyen c’est de les rendre malades, l’affaiblissement est la recette chrétienne pour l’apprivoisement, pour la « civilisation ».

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Personne aujourd’hui n’a plus l’audace des privilèges, des droits de domination, du sentiment de respect envers soi et son prochain, — du pathos de la distance. Notre politique est malade de ce manque de courage ! L’aristocratisme de sentiment a été le plus souterrainement miné par le mensonge de l’égalité des âmes, et si la foi en les « droits du plus grand nombre » fait des révolutions, et fera des révolutions, c’est, n’en doutons pas, le christianisme, ce sont les appréciations chrétiennes qui transforment toute révolution en sang et en crime ! Le christianisme est une insurrection de tout ce qui rampe, contre ce qui est élevé : l’évangile des « petits » rend petit…

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Le mouvement chrétien, en tant que mouvement européen, est créé dès l’abord par l’accumulation des éléments de rebut et de déchet de toutes espèces (— ce sont eux qui cherchent la puissance dans le christianisme). Il n’exprime point la dégénérescence d’une race, mais il est un conglomérat et une agrégation des formes de décadence venant de partout, accumulées et se cherchant réciproquement. Ce n’est pas, comme on croit, la corruption de l’antiquité, de l’antiquité noble, qui rendit possible le christianisme : On ne peut pas combattre assez violemment l’idiotisme savant qui, aujourd’hui encore, maintient un pareil tait. Le grand nombre devint maître ; le démocratisme des instincts chrétiens fut victorieux… Le christianisme n’était pas « national », il n’était pas soumis aux conditions d’une race, il s’adressait à toutes les variétés parmi les déshérités de la vie, il avait partout ses alliés. Le christianisme a incorporé la rancune instinctive des malades contre les bien portants, contre la santé. Tout ce qui est droit, fier, superbe, la beauté avant tout, lui fait mal aux oreilles et aux yeux. Je rappelle encore une fois l’inappréciable parole de saint Paul : « Dieu a choisi ce qui est faible devant le monde, ce qui est insensé devant le monde, ce qui est ignoble et méprisé » : c’est là ce qui fut la formule, in hoc signo la décadence fut victorieuse.

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Et l’on mesure le temps à partir du jour néfaste qui fut le commencement de cette destinée, à partir du premier jour du christianisme ! Pourquoi ne le mesurerait-­on à partir de son dernier jour ? À partir d’aujourd’hui, Transmutation de toutes les valeurs !… 

Friedrich Nietzsche, l’Antéchrist

Pas de guérison des corps sans guérison de l’âme, pas de victoire pour l’homme blanc sans destruction complète de l’infection mentale chrétienne, qui n’est pas une religion, mais une pathologie atavique, et qui peut emprunter tous les masques pour tout pourrir, jusqu’au masque de l’athéisme. Avec à sa tête son bacille originel : le juif.

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