Leutnant
Démocratie Participative
08 février 2025
Fortement recommandé pour ne pas finir violé par un Algérien
Mohammed voulait seulement devenir architecte d’intérieur.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) a maintenu en détention provisoire, ce vendredi 7 février, un Nantais de 44 ans accusé de « viols aggravés » sur des partenaires masculins. Mohammed O. avait été dénoncé par un premier jeune homme en juillet 2023 : ce dernier avait expliqué avoir été victime d’un « viol aggravé » dans un contexte de soirées « chemsex », un néologisme résultant de la contraction des mots anglais « chemicals » (produits chimiques) et de « sex ».
Cette pratique, qui consiste à prendre des drogues pour avoir des relations sexuelles, inquiète les autorités sanitaires : elle est vectrice de contamination aux infections sexuellement transmissibles (IST), au point que certains spécialistes redoutent « un nouveau sida ». Or, dans cette affaire, le suspect est séropositif depuis 2013 et se savait contaminé…
Le premier plaignant avait donc expliqué s’être rendu au domicile du suspect, à Nantes (Loire-Atlantique), avant d’accepter de prendre de la MDMA et de la 3-MMC, des drogues de synthèse. Une « rapide » relation sexuelle était intervenue, mais les deux avaient dû s’interrompre. Quelques heures plus tard, Mohammed O. était « venu le récupérer » et s’était « énervé » parce que son partenaire était « trop sur son portable ». Il lui avait préparé « une seringue de 3-MMC », ce que son partenaire avait refusé.
« Insulté » par son hôte « énervé », le plaignant avait finalement « consenti à l’injection » mais son corps avait « très mal réagi » : il avait été pris de « vomissements » et de « sueurs froides ». Mohammed O. avait alors considéré que son partenaire n’était « pas assez défoncé », et le jeune homme avait cédé aux nouvelles injections par peur de la colère de son partenaire.
Il s’était vu administrer « six injections » – « trois dans chaque bras » – avant de subir « des pénétrations forcées ». « Je ne sentais plus rien, j’étais comme spectateur de la situation », dira ultérieurement le plaignant aux enquêteurs, dont les « lésions » ont été constatées par un médecin légiste. Il s’est aussi souvenu de « flashs » au cours desquels il avait « un morceau de tissu enfoncé dans la bouche ».
Les policiers étaient donc intervenus au domicile de Mohammed O. Sur place, un homme leur avait expliqué qu’il était « là pour des relations sexuelles » avec « des drogues de synthèse ». Des « seringues » et autres « tubes d’inhalation » ont été saisis chez cet homme inconnu de la justice et qui avait une « activité d’escort ». Ils ont par la suite fait le rapprochement avec « une autre procédure » : un autre jeune homme avait décrit des « faits » similaires, mais sa plainte avait, dans un premier temps, été classée sans suite.
Depuis les faits, il est « hospitalisé en psychiatrie », a-t-il été dit lors de l’audience publique de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes. Il avait en fait eu « du GHB versé à son insu dans son verre » par Mohammed O., qui lui avait aussi « injecté de la 3-MMC ». Il s’était vu imposer plusieurs « viols », alors qu’il était en « pleurs ». Le plaignant avait finalement pu « prendre la fuite » grâce à « l’intervention d’un voisin »…
D’autres rapprochements ont par la suite été faits : depuis juillet 2024, Mohammed O. est ainsi mis en examen pour « violences aggravées » sur un homme et pour avoir « tenté de défenestrer » un autre – des faits qu’il « conteste ». Reste qu’après un an et demi de détention, ce « célibataire sans enfant » souhaitait rentrer à son appartement nantais pour « devenir architecte d’intérieur ».
« J’ai entamé des démarches de soins », avait ainsi mis en avant ce quadragénaire décrit comme n’ayant « aucune empathie » par les experts. L’avocate générale s’était pour sa part opposée à sa remise en liberté, craignant « un renouvellement » des faits, des « pressions » sur les témoins et les victimes et enfin une possible « soustraction » à la justice. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes s’est rangée à son avis.
Les homosexuels sont des gens comme vouzémoi.
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