Trump veut détruire économiquement l’Europe

La Rédaction
Démocratie Participative
26 février 2025

 

Asselineau va devoir réécrire toutes ses conférences.

Ça va prendre des années.

L’UE a été créée en 1993 pour devenir un concurrent économique des USA, ce qui est très différent des efforts initiaux autour de la CECA (1951).

La CECA était à l’origine un bloc économique européen anti-communiste capable de soutenir son effort militaire face aux troupes de Staline qui occupaient la moitié de l’Europe et qui, en France, soutenait les assassins du Parti communiste. C’est en ce sens que les USA ont soutenu cet effort économique afin de contrer le bolchevisme qui occupait déjà la moitié du continent.

La plupart des figures souverainistes actuelles sont des crypto-marxistes qui ragent encore au sujet de la pulvérisation de l’URSS, comme cette bouche menteuse qu’est le juif Jacques Sapir.

Un type comme Philippot pour sa part rêve de l’union antifasciste gaullo-soviétique de 1944 qui a détruit la droite française, aussi médiocre fût-elle, et fait assassiner, pousser au suicide ou à l’exil les derniers révolutionnaires de ce pays.

« Imaginez ce que serait demain pour la grandeur européenne la reprise de la collaboration séculaire des élites allemandes avec la masse russe par l’exploitation enfin souplement vivante des plus grandes ressources du monde. »

— « L’Allemagne européenne », Pierre Drieu la Rochelle, La Nouvelle Revue française, janvier 1942

Les Américains n’ont pas tout de suite identifié l’UE comme un problème géopolitique puisqu’il avait encouragé les bases de l’unité européenne face à la menace marxiste.

Dans les années 1990, quand l’UE a été formée officiellement, ils dominaient le monde suite à l’effondrement soviétique et l’UE était perçue comme un bloc démocratique qui prolongeait la puissance américaine.

L’ascension de la Chine change tout. Le monde du 21e siècle est en train de se diviser entre deux blocs, l’un chinois, l’autre américain, et l’Amérique en plein déclin veut gagner du temps en détruisant l’Europe économiquement pour contraindre ses capitaux et ses hommes de renforcer sa propre économie face aux Chinois. Pour Trump, l’Europe est un concurrent à éliminer purement et simplement.

L’Amérique juive de Trump vend cette nation faite de bric et de broc pour quelques dollars.

Le juif Lutnick l’explique.

Il est vrai que la France qui distribue ses CNI à des Algériens gratuitement se trouve encore en dessous de ça.

Plutôt que de voir dans ce changement historique majeur une opportunité pour l’Europe de s’émanciper et de se donner une volonté de puissance organisée, les micro-populistes se convertissent depuis la victoire de Trump en bruyants nationalistes américains, applaudissent toutes les attaques des USA contre notre continent, y compris ses menaces militaires, et s’amusent des coups subis par les travailleurs européens, y compris français.

Je l’ai déjà dit : ces gens sont une force de pur nihilisme. Ils ne veulent rien, ne proposent rien. Si demain l’UE s’évaporait, ils trouveraient une autre obsession.

L’UE est un objet politique. Elle est ce que ses dirigeants veulent en faire, ni plus ni moins. Il n’y a rien de religieux là-dedans. Si des rombières ménopausées la dirigent, elle mènera une politique de rombières ménopausées.

Trump, lui, fait de la politique et soutient tous les mouvements objectivement hostiles à l’UE pour essayer de la démanteler, ou du moins l’affaiblir politiquement, et dicter ses conditions économiques et commerciales aux états européens pris isolément.

L’AfD de la lesbienne Weidel a démontré ce qu’elle valait en prêtant serment de fidélité à Tel Aviv avant de dire le plus sérieusement du monde à Musk que les « Nazis étaient communistes ».

C’est un choc pour les souverainistes, mais la division ne fait pas la force et Trump semble maîtriser ce concept tactique élémentaire.

Forcément, dans une négociation bilatérale entre les USA, 26% du PIB mondial, et la Belgique, 0,6%, on sait d’avance qui dicterait les conditions lors des négociations. Face à l’Union Européenne, avec ses 18% du PIB mondial, les choses sont beaucoup plus équilibrées, donc plus difficiles pour les Américains qui veulent nous désindustrialiser, nous effacer économiquement du monde en plus de nous empoisonner avec leur bouffe horrible.

Ils nous ont déjà mis dans une situation désastreuse en faisant sauter Nord Stream pour nous revendre leur gaz liquéfié hors de prix.

L’UE ne s’attendait pas à cette guerre frontale de ZOG contre elle pour mettre le continent en coupes réglées, quitte à négocier une paix séparée avec la Russie. L’Union Européenne n’était soutenue par l’Amérique que comme vecteur d’influence indirecte dans la direction de la Russie. À présent, l’Amérique se définit non pas comme anti-UE, mais comme anti-Europe et elle veut donc débrancher un processus d’unification continentale qu’elle a déjà empêché par deux guerres mondiales, y compris en soutenant Staline et l’URSS contre l’Europe fasciste.

Trump veut nous faire son petit Yalta, sans toutefois l’intelligence stratégique de Roosevelt.

Il est si fondamentalement hostile à l’Europe d’ailleurs qu’il est plus coulant avec les Chinois, les concurrents les plus immédiats et les plus hostiles des USA, qui n’ont prix que 10% de droits de douanes.

S’écarter de ZOG est de salubrité publique dans tous les cas et c’est une des conditions pour que l’Europe redevienne européenne.

D’ailleurs, puisque l’on parle d’argent, quand viennent les tarifs douaniers contre Israël ?

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