Trump veut expulser 1,5 million de Palestiniens en Égypte et en Jordanie

La Rédaction
Démocratie Participative
27 janvier 2025

Si Trump parvient à expulser qui que ce soit quelque part, ce sera les Palestiniens.

Le plus ironique, c’est que sont les seuls Arabes qui ne veulent pas quitter leur pays.

Le Figaro :

Un refus net. «Notre rejet du déplacement des Palestiniens est ferme et ne changera pas. La Jordanie est pour les Jordaniens et la Palestine est pour les Palestiniens», a déclaré Ayman Safadi, ministre jordanien des Affaires étrangères. De son côté, le ministère égyptien des Affaires étrangères a réaffirmé dans un communiqué «le soutien constant de l’Égypte à la résilience du peuple palestinien sur sa terre», rejetant «toute atteinte à ces droits inaliénables, qu’il s’agisse de colonisation, d’annexion de terres, de dépeuplement de ces terres par déplacement, d’encouragement au transfert ou de déracinement des Palestiniens de leur territoire, que ce soit de manière temporaire ou permanente».

Pour la Ligue arabe, c’est la même désapprobation. «Le déplacement forcé et l’expulsion de personnes de leur terre ne peuvent être qualifiés autrement que de nettoyage ethnique», a déclaré le secrétariat général de la Ligue arabe dans un communiqué.

Un peu plus tôt, le président américain Donald Trump avait proposé de déplacer les habitants de la bande de Gaza vers l’Égypte et la Jordanie dans le cadre d’un plan de paix consistant à «faire le ménage» dans le territoire palestinien, où la trêve entre Israël et le Hamas est entrée dimanche dans sa deuxième semaine.

Il faut saluer la capacité de Trump à marginaliser l’Amérique en quelques jours et ce au niveau planétaire. L’Égypte et la Jordanie sont des alliés des USA dans la région depuis au moins près de 50 ans et l’Amérique les remercie en leur demandant de payer la facture à la place des juifs.

Patientons encore un peu et nous verrons bientôt Trump être plus proche de la Corée du Nord que de l’Europe.

Après 15 mois de guerre déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, Donald Trump a comparé samedi soir le territoire à un «site de démolition» et a dit avoir parlé de la situation au roi Abdallah II de Jordanie, ajoutant qu’il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. «On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer», a déclaré Donald Trump aux journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.

Officiellement, il y avait 2,4 millions d’habitants à Gaza.

Où sont passés les 900,000 manquants ?

Est-ce que Trump peut expliquer ces chiffres ?

Ce projet d’expulsion des survivants ressemble furieusement à la phase terminale d’un génocide.

«Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois», a ajouté le président américain. Selon lui, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être «temporaire ou à long terme». La grande majorité des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés, souvent à plusieurs reprises par la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a exprimé dimanche «son fort rejet et sa condamnation de tout projet visant au déplacement» des Palestiniens de la bande de Gaza. Il «prend des contacts en urgence avec les dirigeants des pays arabes et européens et avec les États-Unis», a ajouté un communiqué de la présidence, ajoutant que «le peuple palestinien n’abandonnerait pas leur terre et les lieux saints».

Les Palestiniens «feront échouer» la proposition de Donald Trump de les relocaliser dans d’autres pays «comme ils ont fait échouer tous les projets de déplacement (…) pendant des décennies», a déclaré à l’AFP un haut responsable du Hamas. «Nous confirmons que notre peuple, avec tous ses soutiens, est capable de reconstruire Gaza», a ajouté Bassem Naïm, membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien, joint au téléphone par l’AFP.

Pour être exact, ce n’est pas la proposition de Trump, mais de Jared Kushner, son gendre, qui la tient des juifs de Tel Aviv.

Ce n’est jamais une bonne idée de s’entourer de juifs.

Le Djihad islamique, mouvement islamiste palestinien allié du Hamas à Gaza, a lui aussi dénoncé l’idée du président américain, jugeant que ses propos encourageaient les «crimes de guerre et crimes contre l’humanité». Ces «déclarations déplorables s’alignent sur les pires aspects de l’agenda de l’extrême droite sioniste et poursuivent la politique de déni de l’existence (…) du peuple palestinien», a ajouté le mouvement dans un communiqué, jugeant qu’elles encouragent «la perpétration continue de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité».

La proposition de Donald Trump est «une excellente idée», a estimé ce dimanche un ministre d’extrême droite du gouvernement israélien. «Après des années de glorification du terrorisme, (les Palestiniens) pourront établir une nouvelle et belle vie ailleurs», a ajouté dans un communiqué le ministre des Finances Bezalel Smotrich, dont le parti est indispensable à la coalition du gouvernement de Benjamin Netanyahou. «L’idée de les aider à trouver d’autres endroits où commencer une vie meilleure est une excellente idée», a-t-il encore déclaré.

J’ai une idée encore plus excellente : trouver d’autres endroits pour les juifs.

Le désert de Gobi par exemple.

Ou le Pôle sud, même je ne souhaite aucun mal aux pingouins.

«Pendant des années, les politiciens ont proposé des solutions irréalisables comme la division des terres et la création d’un État palestinien, qui mettaient en danger l’existence et la sécurité du seul État juif au monde», a ajouté Bezalel Smotrich, dont le parti est indispensable à la coalition du gouvernement de Benjamin Netanyahou. «Seule une réflexion originale avec de nouvelles solutions apportera une solution de paix et de sécurité. Je travaillerai, avec l’aide de Dieu, avec le Premier ministre et le cabinet pour garantir qu’il existe un plan opérationnel pour mettre en œuvre cela dès que possible.»

« Dieu » ici est Yahveh et Yahveh n’aime pas du tout les goyim.

Donald Trump, qui s’est souvent vanté au cours de son premier mandat présidentiel qu’Israël «n’avait jamais eu de meilleur ami à la Maison Blanche», a également confirmé avoir débloqué une livraison de bombes de 2000 livres (907 kg) pour son allié. L’administration de l’ancien président démocrate Joe Biden avait suspendu l’année dernière les livraisons de telles armes, larguées par avion, à la fois précises et dotées d’une grande puissance destructrice, estimant qu’elles causeraient une «grande tragédie humaine».

Mais sous la pression de l’extrême droite, une partie du gouvernement de Benyamin Netanyahou veut reprendre les combats à l’issue de la première phase de l’accord, ce qui condamnerait probablement les derniers otages. Signe des difficultés à mettre en œuvre l’accord, un différend de dernière minute a bloqué samedi le début du retour prévu dans le nord du territoire de centaines de milliers d’habitants déplacés par plus de 15 mois de guerre.

Ces juifs n’ont pas d’autre projet que la guerre totale, partout et tout le temps.

Avec le gangster orange, ils ont trouvé le golem ultime.

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