La Rédaction
Démocratie Participative
05 février 2025
Précédemment :
- Les bouteilles de Coca et de Schweppes saturées de microplastiques
- Les poissons consommés contiennent 17 fois plus de microplastiques qu’estimé jusqu’ici selon une étude canadienne
L’Apocalypse climatique est un hoax doublé d’un test de QI, en revanche la crise des microplastiques est réelle et menace de détruire l’humanité.
Vous l’ignoriez, mais votre cerveau est déjà partiellement plastifié.
Votre cerveau est composé à 99,5 % de tissu cérébral – mais le reste ? Du plastique.
C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude codirigée par Matthew Campen, qui a trouvé des microplastiques dans le cerveau humain à des niveaux bien plus élevés que dans d’autres organes. Plus inquiétant encore, ces minuscules particules s’accumulent rapidement, leur nombre ayant augmenté de 50 % au cours des huit dernières années.
« Il y a beaucoup plus de plastique dans notre cerveau que je ne l’aurais imaginé ou que je ne l’aurais imaginé », a déclaré M. Campen, professeur distingué de sciences pharmaceutiques à l’université du Nouveau-Mexique, à Albuquerque.
En moyenne, les échantillons de cerveau étudiés contenaient environ 7 grammes de microplastiques, soit à peu près le poids d’une cuillère en plastique moyenne.
Pour aggraver les choses, l’étude a également trouvé jusqu’à 10 fois plus de microplastiques dans les cerveaux de 12 patients atteints de démence que dans les cerveaux sains. Bien que la corrélation soit évidente, les chercheurs précisent que des études supplémentaires sont nécessaires pour établir un lien direct.
L’équipe de recherche a analysé 52 échantillons de cerveau – 28 provenant d’autopsies réalisées en 2016 et 24 en 2024. Si les microplastiques étaient présents dans tous les échantillons, les concentrations étaient nettement plus élevées dans les échantillons les plus récents.
D’autres échantillons de cerveau datant de 1997 ont suivi le même schéma alarmant, avec des niveaux de microplastiques plus élevés dans les échantillons les plus récents.
Selon M. Campen, cette augmentation reflète l’explosion mondiale des déchets plastiques. La production mondiale de plastique a plus que doublé au cours des deux dernières décennies, pour atteindre aujourd’hui environ 400 millions de tonnes par an.
Les scientifiques ont déjà constaté que l’homme consomme 5 grammes de microplastiques par semaine, soit environ le poids d’une carte de crédit. Des microplastiques ont été détectés dans diverses parties du corps, notamment les poumons, le foie, les reins, le placenta, le sang, le sperme et même le lait maternel.
Le microplastique le plus courant détecté par les chercheurs de l’université du Nouveau-Mexique est le polyéthylène, largement utilisé dans les matériaux d’emballage tels que les bouteilles et les gobelets. De plus, nombre de ces particules étaient plus petites qu’on ne le pensait auparavant – certaines ne sont pas plus grosses qu’un virus.
Selon M. Campen, ces minuscules fragments sont suffisamment petits pour franchir la barrière hémato-encéphalique, mais le processus exact de leur transport jusqu’au cerveau n’est pas encore clair. Il soupçonne que l’une des principales voies d’entrée est notre alimentation, en particulier la viande.
« La façon dont nous irriguons les champs avec de l’eau contaminée par des plastiques nous permet de supposer que les plastiques s’y accumulent », a expliqué M. Campen. « Nous donnons ces cultures à manger à notre bétail. Nous prenons le fumier et le remettons dans le champ, il peut donc y avoir une sorte de bioamplification en aval. »
D’autres études suggèrent une autre voie potentielle de pénétration des microplastiques dans le corps humain : le nez. Le bulbe olfactif pourrait permettre à ces minuscules particules d’atteindre directement le cerveau lorsque nous respirons.
Malgré les efforts déployés à l’échelle mondiale pour réduire la production de plastique, les chercheurs préviennent que la menace des microplastiques n’est pas près de disparaître. Le plastique met des décennies à se décomposer en particules microscopiques, ce qui signifie que la contamination de l’environnement continuera de croître pendant des années.
Bien que l’impact des microplastiques sur la santé reste incertain, des études suggèrent qu’ils peuvent endommager les cellules, déclencher des inflammations, perturber le fonctionnement des organes et altérer les réponses immunitaires. L’exposition à ces minuscules particules a également été associée à un risque accru de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral, ainsi qu’à certains cancers.
Bien qu’il soit pratiquement impossible d’éviter totalement les microplastiques, vous pouvez prendre certaines mesures pour limiter votre exposition.
Commencez par supprimer les plastiques à usage unique – pensez aux emballages des aliments et des boissons, ainsi qu’aux récipients pour les plats à emporter. Remplacez les récipients de stockage en plastique par du verre ou du métal, et ne réchauffez jamais au micro-ondes des aliments contenus dans des récipients en plastique.
Les experts recommandent également de filtrer l’eau du robinet, d’investir dans des filtres à air de haute qualité pour votre maison et de nettoyer votre espace de vie plus fréquemment.
Autre conseil simple mais efficace : réduisez votre consommation d’aliments transformés, qui ont tendance à contenir davantage de ces minuscules particules.
Mumbaï Musk attend son heure pour brancher son wifi sur les cerveaux plastifiés des goyim.
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